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Ivan Basso Daily Blog

Giro 2015

Toute l'émotion de la Course Rose


Ivan : "J'ai un énorme respect pour Alberto"

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Après chaque grande compétition vient souvent l’heure du bilan. Quatre jours après la fin du Tour d’Italie, Ivan nous dresse le sien. Un bilan en demi-teinte, car si le Giro s’est fini glorieusement avec la victoire du capitaine de la Tinkoff-Saxo, Alberto Contador, il a été beaucoup critiqué l’absence de coureurs Tinkoff auprès de ce dernier en montagne. Mais Ivan n’a jamais eu besoin de la presse pour se juger, tout au long de sa carrière il a toujours su parfaitement faire son auto-critique. Et c’est donc un Ivan des plus lucide qui reconnait n’avoir pas brillé comme il le souhaitait, notamment lors des instants clés de la course. Mais il insiste cependant sur l’important travail fait en plaine par sa formation lors dix-sept jours passés à défendre le maillot rose d’Alberto. Et après le rose, El Pistolero va maintenant partir à la conquête du maillot jaune, celui du Tour de France. Ivan sera peut-être à nouveau à ses côtés, pour ce qui pourrait être l’un de ses derniers défis. Car prochainement notre Champion fera part de sa décision concernant son futur. Un adieu à la compétition se profile sans doute, mais bien-sûr pas au cyclisme. Car entre Ivan et le cyclisme c’est une histoire d’amour qui se conjugue à l’infini.

Voici son interview par Francesco Caielli de La Provincia di Varese. 

 

- Ivan comment se passent vos journées actuellement ?

Ce sont des journées que je dédie à ma famille, totalement. Le cyclisme te contraint à renoncer au quotidien, mais il t’offre ensuite ces moments où l’embrassade de tes proches est totale. Quand je rentrais avec le maillot rose c’était une embrassade qui te ramenait sur terre, cette embrassade là a elle le pouvoir de soulager.

 

- Elle soulage, de quoi ?

D’un Giro que j’aurais voulu différent, d’un Basso duquel j’aurais voulu plus. J’ai toujours été très exigeant, vous le savez : et je ne me suis pas plu. 

 

- En quoi vous ne vous êtes-vous pas aimé ?

Nous étions au Giro pour aider Contador à gagner, à l’inverse nous avons seulement été en mesure de l’aider à ne pas perdere. Nous n’avons pas été avec lui dans les moments décisifs, quand il y avait le maillot rose à prendre. Nous avons seulement été là quand il fallait le défendre.

 

- Et pourtant, le Giro c’est vous qui l’avez gagné…

L’a gagné un grand champion comme Alberto. Mais dans l’affrontement entre le deux grandes équipes, Tinkoff contre Astana, c’est eux qui ont gagné.

 

- Après la chute à l’arrivée de Castiglione, avec l’épaule de Contador qui semblait avoir compromis son Giro, vous avez eu peur ?

Durant un grand tour il y a beaucoup de moment où tu as peur de tout perdre. Et celui-ci en fut un.

 

- Le lendemain les caméras ont souvent filmé Alberto : vous étiez toujours à ses côtés à lui parler. "Ça le fait ?" "Comment ça va ?" "Comment te sens-tu ?"

Dans ma carrière je me suis souvent retrouvé dans la situation dans laquelle il a été lui : avec la peur que ton corps d’un moment à l’autre te dise "ça suffit, je m’arrête". Je sais ce dont à besoin un cycliste qui se trouve dans ce moment particulier. Il a besoin de quelqu’un qui le tranquillise, sans l’envahir. Qui lui dise les bonnes paroles sans être excessif. Je lisais la peur dans ses yeux, j’ai essayé de lui apporter un peu de sérénité. 

 

- Sur le Colle delle Finestre, l’autre moment difficile. Contador a vraiment été mal ?

Non. Nous avions un avantage tel que nous pouvions nous permettre de faire quelques calculs. Nous sommes allés à notre rythme, en pensant que dans quelques semaines Alberto sera au départ du Tour. Pour essayer de le gagner. L’Astana a grandement bien couru, mais elle n’a jamais était une menace pour notre Giro. 

 

- Vous l’admettez : ce fut un jour difficile. 

Et qui dit le contraire ? Cependant Contador, après cette étape, a dit une chose juste que peu de gens ont voulu écouter. "Les grands tours se gagnent lors des mauvaises journées, non lors des journées où tout va bien". Combien de fois je l’ai dite et pensée, cette chose, durant ma carrière. Combien est vraie cette phrase. Les mauvaises journées font la différence entre une victoire et une défaite : à gagner lors des bonnes journées, tout le monde est bon.

 

- Gagner le Tour : un sacré rêve. Vous y serez, pour aider Contador à réaliser l’exploit ?

Je suis dans la liste. Mais c’est l’équipe qui décidera, également sur la base des sensations que j’aurai lors de ces prochains jours de travail et que je communiquerai. 

 

- Nous vous connaissons. Après ce Giro, vous avez conté les jours qui vous séparaient du départ du Tour.

Je ne me suis pas plu. Et quant je m’aime pas, habituellement je travaille cent fois plus pour revenir un peu plus fort. Pour me plaire à nouveau. 

 

- Le Tour d’Italie a été très beau. L’Italie est tombée amoureuse d’Aru mais aussi de Contador. Selon vous, pourquoi ?

C’est facile d’aimer Contador. Car son sourire n’est pas forcé : ce que vous voyez sur le podium est la même chose que ce que je vois dans la chambre tous les soirs. Les gens comprennent ces choses-là car ils ont du coeur, des yeux et des oreilles. Le supporteur tu ne peux pas le tromper. 

 

- Que pensez-vous de Fabio Aru ?

Il est jeune, il est fort, il a le bon mental. Il a mis en difficulté quelqu’un comme Contador, je ne sais pas si vous vous rendez compte. Il a son futur peint en rose, un destin déjà écrit.

 

- Revenons à Alberto. Quel est son secret ?

J’ai un respect énorme pour lui, pour sa façon d’être et de courir. Le secret d’Alberto ? Chaque matin il se réveille et il oublie qu’il est Contador. Chaque matin il se réveille et c’est le jeune garçon qui vit un rêve, qui veut émerger, qui doit tout conquérir et qui n’a encore rien gagné. Et surtout c’est le jeune garçon qui s’amuse, énormément, à faire ce métier.

 

- Vous l’avez dit et redit : vous n’êtes pas satisfait de votre Giro. Mais Contador, le capitaine, il est satisfait du Giro que vous avez couru, vous de la Tinkoff ?

Oui. Et ce n’est pas moi qui le dit, que ce soit clair : c’est lui qui l’a dit. Il l’a dit à nous personnellement mais il l’a dit également publiquement. Et il ne l’a pas fait parce qu’il y avait un attaché de presse qui l’obligeait à dire certaines choses, mais parce qu’il y croyait. Il a été tous les jours avec nous au Teide, à chaque stage, durant le Giro. Il sait comment nous avons travaillé et ce que nous avons fait. Défendre le maillot rose pendant dix-sept jours n’est pas simple : ça t’épuise le mental et le physique, ça te fait prendre le vent plus que les autres. Ensuite nous nous sommes loupés, c’est vrai : mais nous avons quand même fait un gros travail. 

 

- Ivan, vous avez 37 ans : à votre âge un coureur, d’habitude, se retire. Vous êtes déjà en train de penser au moment où vous ferez le grand saut ?

Oui, j’y pense et comment. Et je vous dis une chose : dans ma tête tout est très, très clair. Et bientôt, très rapidement, vous serez tout vous aussi.

 

 

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- Ivan che giornate sono queste ?

Le giornate che dedico alla mia famiglia, totalmente. Il ciclismo ti costringe a rinunciare alla quotidianità, ma poi ti regala questi momenti in cui l’abbraccio dei tuoi cari è totale. Quando tornavo con la maglia rosa era un abbraccio che ti riportava sulla terra, l’abbraccio di questi giorni ha il potere di alleggerire.

 

- Alleggerisce, da cosa ?

Da un Giro che avrei voluto diverso, da un Basso dal quale avrei voluto di più. Sono sempre stato molto esigente, lo sapete : e non mi sono piaciuto.

 

- In cosa non si è piaciuto ?

Eravamo al Giro per aiutare Contador a vincere, invece siamo stati in grado soltanto di aiutarlo a non perdere. Non siamo stati con lui nei momenti decisivi, quando c’era da prendere la maglia rosa. Ci siamo stati solo quando bisognava difenderla.

 

- Eppure, il Giro l’avete vinto voi...

L’ha vinto un grande campione come Contador. Ma nello scontro tra le due grandi squadre, Tinkoff contro Astana, hanno vinto loro. 

 

- Dopo la caduta sul traguardo di Castiglione, con la spalla di Contador che sembrava avesse messo in discussione il suo Giro, avete avuto paura ?

In un grande giro ci sono tanti momenti in cui hai paura di perdere tutto. Quello è stato uno di quei momenti. 

 

- Il giorno dopo le telecamere hanno inquadrato spesso Alberto : di fianco a lui c’era sempre Basso, che gli parlava. "Ce la fai ?" "Come stai ?" "Come va ?".

Nella mia carriera mi sono trovato spesso nella situazione in cui si è trovato lui : con la paura che il tuo corpo da un momento all’altro ti dica "basta, io mi fermo". So quello di cui ha bisogno un ciclista che si trova in quel momento particolare. Ha bisogno di qualcuno che porti tranquillità, senza invaderla. Che dica la parola giusta senza essere eccessivo. Leggevo la paura nei suoi occhi, ho provato a regalargli un po’ di serenità. 

 

- Sul Colle delle Finestre, l’altro momento difficile. Contador è davvero andato in crisi ?

No. Avevamo un vantaggio tale che potevamo permetterci di fare qualche calcolo. Siamo andati su con la nostra andatura, pensando che tra qualche settimana Alberto sarà al via del Tour. Per provare a vincerlo. L’Astana ha corso alla grande, ma non ha mai rischiato di portarci via il Giro. 

 

- Lo ammetta : è stato un giorno difficile.

E chi dice il contrario ? Però Contador, dopo quella tappa, ha detto una cosa molto giusta che in pochi hanno voluto ascoltare. "I grandi giri si vincono nelle giornate no, non nelle giornate in cui tutto va bene". Quante volte l’ho detta e pensata, questa cosa, nella mia carriera. Quanto è vera questa frase. Le giornate no fanno la differenza tra una vittoria e una sconfitta : a vincere nelle giornate sì, son buoni tutti. 

 

- Vincere il Tour : un sogno mica da ridere. Basso ci sarà, per aiutare Contador nell’impresa ?

Sono nella lista. Ma deciderà la squadra, anche in base alle sensazioni che avrò nei prossimi giorni di lavoro e che comunicherò.

 

- La conosciamo. Lei, dopo questo Giro, conta i giorni che la separano dal via del Tour.
Non mi sono piaciuto. E quando io non mi piaccio, di solito lavoro cento volte di più per tornare un po’ più forte. Per tornare a piacermi. 

 

- ll Giro d’Italia è stato bellissimo. L’Italia si è innamorata di Aru ma anche di Contador. Secondo lei, perché ?

È facile voler bene a Contador. Perché il suo sorriso non è finto : quello che vedete sul palco delle premiazioni è lo stesso che io vedo in camera tutte le sere. La gente queste cose le capisce perché la gente ha cuore, occhi e orecchie. Il tifoso non lo puoi ingannare.

 

- Cosa pensa di Fabio Aru ?

È giovane, è forte, ha la testa giusta. Ha messo in difficoltà uno come Contador, non so se mi spiego. Ha il colore rosa dipinto nel suo futuro, un destino già scritto.

 

- Torniamo ad Alberto. Qual è il suo segreto ?
Ho un rispetto enorme per lui, per il suo modo di essere e di correre. Il segreto di Alberto ? Ogni mattina si sveglia e si dimentica di essere Contador. Ogni mattina si sveglia ed è il ragazzino che vive un sogno, che vuole emergere, che deve conquistarsi tutto e che non ha ancora vinto niente. E soprattutto è il ragazzino che si diverte, tantissimo, a fare questo mestiere.

 

- Lei lo ha detto e ribadito : non è soddisfatto del suo Giro. Ma Contador, il capitano, è soddisfatto del Giro corso da voi della Tinkoff ?

Sì. E non lo dico io, sia chiaro: lo ha detto lui. Lo ha detto a noi personalmente ma lo ha detto anche pubblicamente. E non l’ha fatto perché c’era un addetto stampa che lo obbligava a dire certe cose, ma perché ci credeva. Lui è stato con noi tutti i giorni del Teide, in ogni ritiro, nei giorni del Giro. Sa come abbiamo lavorato e quello che abbiamo fatto. Difendere la maglia rosa per diciassette giorni non è semplice : ti prosciuga di testa e anche di fisico, ti fa prendere il vento più degli altri. Poi noi siamo mancati, è vero : ma ci siamo fatti comunque un mazzo così.

 

- Ivan, ha 37 anni : alla sua età un corridore, di solito, si ritira. Lei sta già pensando al momento in cui fare il grande passo ?

Sì, ci penso eccome. E vi dico una cosa : nella mia testa è tutto molto, molto chiaro. E presto, prestissimo, saprete tutto anche voi. 

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!


03/06/2015
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La vie est rose

 

 Revivez en photos le Tour d'Italie d'Ivan et de la Tinkoff-Saxo, avec la magnifique victoire d'Alberto Contador.
 

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!


02/06/2015
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Ivan : "Une grande émotion gagner le Giro avec un champion comme Alberto"

 

Ivan était cet après-midi sur les ondes de Radio 24, dans l'émission Tutti Convocati. Retrouvez son analyse audio, sous-titrée en français, du Tour d'Italie remporté par son coéquipier Alberto Contador.

 

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!


01/06/2015
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Fin Giro d'Italia : Ivan, où l'histoire d'une vie en rose en toute humilité

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Jusqu’à son terme le Tour d’Italie nous aura offert des surprises. Avec une dernière étape qui était destinée au sprinteurs et qui est finalement revenue à Iljo Keisse de l’Etixx Quick-Step, qui s’était échappé avec Luke Durbridge de l’Orica Greenedge. Les deux hommes ont pu maintenir 9s d’avance sur le peloton. 

Un Giro si spécial pour nous tous supporteurs d’Ivan. Nous avons tant vibré pour ses victoires sur la course rose en 2006 et 2010, et nous voilà en ce 31 mai avec la grande émotion d’un Ivan équipier, portant le trofeo senza fine pour le tendre à son capitaine Alberto Contador. Une image forte, celle d’un Champion qui a eu l’humilité et l'intelligence de se remettre en jeu auprès d’un coureur exceptionnel. De l’humilité encore et toujours en cette fin de Giro, avec ces mots remplis d’objectivité : "Nous avons travaillé pour soutenir au mieux Alberto. Nous n’avons pas réussi mais il a gagné le Tour d’Italie, c’est un grand champion, il a comblé nos lacunes. Mais il est quand même fier de notre travail". Oui Alberto peut être fier. Car, même s’il est vrai que la Tinkoff-Saxo a été dominée par l’Astana, les coureurs ont tout donné pour l’entourer du mieux qu’il pouvait et pendant dix-huit jours ils ont eu la lourde tâche de défendre le maillot rose. Les jambes n’ont pas toujours répondu présentes mais le coeur si, sur chacune des étapes de ce Giro, les hommes de la Tinkoff auront brillé par leur force de coeur. Cette force qui a justement toujours animé Ivan, que ce soit en leader ou en gregario. Cette force qui le rend si unique. Avec Alberto est née une très belle complicité, sur et en dehors du vélo. Deux belles personnes, qui ont vécu des moments difficiles dans leurs vies personnelles et sportives, mais qui ont toujours su aller de l’avant mentalement et qui sont désormais liées par l’émotion rose. Et ce soir à ce grand bonheur du Giro vient s’en ajouter un autre…dans quelques semaines nous retrouverons Ivan en compagnie d’Alberto sur les routes du Tour de France. Une magnifique nouvelle d’un retour d’Ivan en terre française, où nous ne l’avions plus vu depuis 2013. 

Mais en attendant de partir à la conquête du maillot jaune, savourons ces trois semaines de Giro que nous venons de vivre avec notre Champion. Du fond du coeur merci Ivan, à ta façon tu as su illuminer le Giro et te voir aux côtés d’Alberto a été un véritable grand frisson permanent. On t’attend sur nos routes, tu seras notre soleil de juillet. Un grand bravo à Alberto pour cette magnifique victoire. Talent, mental, classe…tu es incroyable. Un succès c’est toute une équipe, alors bien-sûr félicitations aux sept autres coureurs, et à l’ensemble du staff, des mois de travail intenses récompensés. Enfin merci à vous tous qui avez suivi le Giro d’Ivan sur son blog français et sur la page Facebook. C’est formidable de voir toute l’affection que vous lui portez…merci, grazie, gracias, thank you !  

 

- Classement de l’étape : 

1. Iljo KEISSE (Etixx Quick-Step) 4h18mn37s

2. Luke DURBRIDGE (Orica Greenedge) 

3. Roger KULGE (IAM) à 9s

4. Aleksandr PORSEV (Katusha) à 1mn18s 

5. Giacomo NIZZOLO (Trek) à 9s

46. Alberto CONTADOR (Tinkoff-Saxo) à 18s

75. Ivan BASSO (Tinkoff-Saxo) à 51s

 

- Classement général final : 

1. Alberto CONTADOR (Tinkoff-Saxo) 88h22mn25s

2. Fabio ARU (Astana) à 1mn53s 

3. Mikel LANDA MEANA (Astana) à 3mn05s

4. Andrey AMADOR (Movistar) à 8mn10s

5. Ryder HESJEDAL (Cannondale Garmin) à 9mn52s

51. Ivan BASSO (Tinkoff-Saxo) à 2h52mn16s

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!


31/05/2015
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Résultat 20ème étape Giro : Au bout de l'émotion, la vie en rose pour Alberto

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Alberto Contador a souffert, tant souffert, mais ce soir il a bel et bien gagné le Giro au terme d'une étape éprouvante. Avant la grande parade milanaise, le Tour d’Italie vivait son ultime étape de montagne avec une arrivée à Sestriere (3ème catégorie, 9,2 km à 5,4 % de pente moyenne et des passages à 9 %). Et auparavant le franchissement de la Cimpa Coppi du Giro, le Colle delle finestre avec ses 18,5 km à 9,2 % et des passages à 14 %. Cette difficile journée a débuté par la formation d’une échappée de neuf coureurs, après 32 km : Diego Ulissi (Lampre-Merida), Ilnur Zakarin (Katusha), Matteo Busato (Southeast), Giacomo Berlato (Nippo-Vini Fantini), Jon Izaguirre (Movistar), Julien Berard (Ag2r La Mondiale), Marco Bandiera (Androni-Sidermec), Nicola Boem (Bardiani) et Aleksejs Saramotins (IAM).

Mais la Tinkoff-Saxo, avec Ivan notamment, a pris les commandes du peloton, afin de limiter l’écart avant le Finestre. Puis dans la montée ce sont les Astana qui ont pris les choses en main et Mikel Landa est passé à l'attaque à mi-col. Malheureusement Alberto n'a pu suivre. El Pistolero n'a malgré tout pas cédé à la panique, il est monté à son rythme sans s'affoler. Au sommet il avait environ 1mn30s de retard. Ensuite il a récupéré un peu de temps, Landa attendant le groupe Aru. Et c'est justement Aru qui comme hier est reparti à l'offensive. Personne n'a pu lui résister, pas même Ryder Hesjedal de la Cannondale Garmin, 2ème à 18s et Rigoberto Uran de l'équipe Etixx Quick-Step, 3ème à 24s. Alberto est arrivé 6ème et avec un retard de 2m25s.

Malgré la grande frayeur Alberto a intelligemment géré : "Pour moi ça a été une journée difficile, le Colle s'est encore une fois montré exigeant mais j'ai maintenu le rythme et je suis resté tranquille, en gérant mon avance. J'ai une grande admiration pour Fabio Aru mais si je peux me permettre de lui donner un conseil, les grands tours se gagnent lors des mauvaises journées. Ce maillot est vraiment important pour moi, ça peut sembler facile et même si tout le monde te donne favori il faut tant travailler. Pour moi c'est un rêve. J'ai vécu trois semaines d'affection comme si j'étais dans mon pays, donc je veux dire merci merci merci à tous. Ce Giro se sont des émotions, des souvenirs que je n'oublierai jamais".

 

- Classement de l’étape : 

1. Fabio ARU (Astana) 5h12mn25s

2. Ryder HESJEDAL (Cannondale Garmin) à 18s

3. Rigoberto URAN (Etixx Quick-Step) à 24s

4. Mikel LANDA MEANA (Astana) à 24s 

5. Steven KRUIJSWIJK (BMC) à 34s

6. Alberto CONTADOR (Tinkoff-Saxo) à 2mn25s

63. Ivan BASSO (Tinkoff-Saxo) à 27mn

 

- Classement général : 

1. Alberto CONTADOR (Tinkoff-Saxo) 84h03mn30s

2. Fabio ARU (Astana) à 2mn02s 

3. Mikel LANDA MEANA (Astana) à 3mn14s

4. Andrey AMADOR (Movistar) à 8mn19s

5. Ryder HESJEDAL (Cannondale Garmin) à 9mn52s

51. Ivan BASSO (Tinkoff-Saxo) à 2h51mn43s

 

 

Les trois semaines d'émotion rose prendront demain fin, avec 178 km entre Torino et Milano. Une ultime étape complètement plate, et qui devrait couronner un sprinteur. 

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FORZA IVAN !!!!!


30/05/2015
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Résultat 19ème étape Giro : Alberto où l'art de la gestion

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Le Giro touche à sa fin mais avant l’apothéose à Milano il reste deux grandes étapes de montagne. La première se déroulait donc ce vendredi, avec une arrivée à Cervinia (1ère catégorie, 19,2 km à 5 % de pente moyenne et des passages à 12 %). Et si Alberto Contador occupe solidement la première place du général, il reste encore l’enjeu du podium. Et pour d’autres encore le gain d’une étape, comme les neuf coureurs qui ont quitté le peloton au km 34 : Carlos Betancur et Matteo Montaguti (Ag2r La Mondiale), Marek Rutkiewicz (CCC Prandi Polkowice), Diego Ulissi (Lampre-Merida), Giovanni Visconti (Movistar), Johan Esteban Chaves (Orica Greenedge), Pavel Kochetkov (Katusha), Nick Van der Lijke (Lotto NL-Jumbo), Vasil Kiryienka (SKY). Leur avance a atteint les 4mn40s, puis lorsque est venue la deuxième difficulté du jour, Saint-Barthélemy (16,5 km à 6,7 % et des passages à 13 %), l’échappée s’est disloquée avec les attaques de Chaves et Visconti. Ce dernier a été le plus résistant, avant que le peloton ne revienne sur lui à un peu moins de 15 km de l’arrivée.

La fin de l’échappée a sonné le début des hostilités dans le groupe maillot rose. Avec des attaques des deux Astana, Mikel Landa et Fabio Aru. L’italien qui après des jours difficiles a retrouvé de bonnes jambes et a pu s’envoler dans Cervinia. Il est revenu à la hauteur de Ryder Hesjedal (Cannondale Garmin) et l’a ensuite dépassé. Et c’était décidément l’après-midi des revenants, puisque Rigoberto Uran (Etixx Quick-Step) est à son tour sorti. Alberto Contador lui a tranquillement géré. À Cervinia le succès a donc été pour Aru, avec 28s sur Hesjedal et 1mn10s sur Uran. Alberto a fini avec Landa, 6ème à 1mn18s. Le classement subit un petit changement, avec Aru qui repasse à la deuxième place, à 4mn37s de Contador.

Ivan, 27ème à 11mn56s, a accompagné son leader jusqu’à la dernière montée. Avec lui il y avait également Michael Rogers. Ce soir on se montre très satisfait du côté de la formation Tinkoff-Saxo, comme l’explique le directeur sportif Steven de Jongh : "C’était une bonne journée pour nous. L’équipe puis Alberto ont gardé la situation sous contrôle et il est resté concentré sur la victoire finale. Il a porté son attention surtout sur Landa. Il savait que l’écart avec Aru était suffisamment grand pour le laisser partir. Demain c’est la dernière difficile étape de montagne avant d’atteindre Milano. Nous pouvons adopter une approche défensive. Pour l’heure tout est sous contrôle mais nous devons rester attentif".

 

- Classement de l’étape : 

1. Fabio ARU (Astana) 6h24mn13s

2. Ryder HESJEDAL (Cannondale Garmin) à 28s

3. Rigoberto URAN (Etixx Quick-Step) à 1mn10s

4. Tanel KANGERT (Astana) à 1mn18s 

5. Steven KRUIJSWIJK (BMC) à 1mn18s

6. Alberto CONTADOR (Tinkoff-Saxo) à 1mn18s

27. Ivan BASSO (Tinkoff-Saxo) à 11mn56s

 

- Classement général : 

1. Alberto CONTADOR (Tinkoff-Saxo) 78h48mn40s

2. Fabio ARU (Astana) à 4mn37s 

3. Mikel LANDA MEANA (Astana) à 5mn15s

4. Andrey AMADOR (Movistar) à 8mn10s

5. Leopold KONIG (SKY) à 10mn47s

46. Ivan BASSO (Tinkoff-Saxo) à 2h27mn08s

 

 

Dernier grand moment de frisson demain sur le Giro, avec l’ultime étape de montagne de cette édition 2015, qui scellera définitivement le classement général. La course s’élancera de Sain-Vincent, pout se finir, après 199 km, à Sestriere, une montée de troisième catégorie (9,2 km à 5, 4 % de pente moyenne et des passages à 9 %). Avant Sestriere il y aura 150 km relativement plats, puis le gros morceau de la journée, avec le fameux Colle delle Finestre. Le Colle qui est cette année la Cima Coppi du Giro, c’est-à-dire le point culminant de la course rose avec 2178 mètres. Une ascension longue de 18,5 km à 9,2 % et des passages à 14 % et qui présente la particularité d’avoir ses neufs derniers kilomètres sur un chemin de terre. La monté compte aussi de nombreux virages, 45 au total, dont 29 en moins de 4 km. Concernant la descente qui mène à Sestriere, elle est assez technique et sur une route étroite.  

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FORZA IVAN !!!!!


29/05/2015
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Résultat 18ème étape Giro : L'Alberto show continue

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Jusqu’au bout il assurera le spectacle…Alberto Contador avait ce matin, au départ de la dix-huitième étape, une confortable avance de 4mn02s sur son dauphin Mikel Landa (Astana). Dans un tout petit peu plus d’un mois il sera au départ du Tour de France…Autant de bonnes raison pour lever le pied et gérer tranquillement jusqu’à dimanche. Mais El Pistolero est un formidable compétiteur et il ne cesse de le répéter, il prend la course jour par jour, en cherchant d’exploiter la moindre occasion qui vient à lui. Le Giro peut être fier de son maillot rose, qui plus que jamais honore l’épreuve. Car aujourd’hui encore Alberto est parti à l’attaque. Tout a commencé par un intense début d’étape, puis au km 44, quatorze coureurs sont sortis : Kanstantin Siutsou (SKY), Maxim Belkov et Aleksandr Porsev (Katusha), Chad Haga (Giant Alpecin), Davide Villella (Cannondale Garmin), Matteo Busato (Southeast), Pieter Weening (Orica GreenEdge), Damiano Cunego (Nippo-Vini Fantini), Roberto Ferrari (Lampre-Merida), Sylvain Chavanel (IAM), David De La Cruz (Etixx Quick-Step), Philippe Gilbert et Amael Moinard (BMC), Francesco Manuel Bongiorno (Bardiani CSF) et Rinaldo Nocentini (AG2r La Mondiale).

Une chute a malheureusement provoqué l’abandon de Cunego et Ferrari a été distancé. Et dans le peloton aussi il y a eu des hommes à terres, juste avant de grimper l’unique montée de la journée, Ologno (1ère catégorie, 10,4 km à 9 % et des passages à 13 %). Landa s’est alors retrouvé retardé, pendant qu’en tête du peloton la Tinoff-Saxo était en train de sérieusement accélérer, pour aborder dans les meilleures places possibles Ologno. Être devant pour mieux attaquer…Une fois son dernier équipier lâché (Roman Kreuziger), Alberto s’en est allé. Au cours de l’ascension il a été rejoint par Ryder Hesjedal (Cannondale-Garmin), qui a bien collaboré. Bien-sûr c’était trop tard pour la victoire d’étape, l’échappée ayant pris une belle avance. Mais à Verbania Alberto (12ème à 6mn05s) a réussi à reprendre 1mn13s à Landa, qui a fini dans un groupe ou figurait également Fabio Aru, le troisième du général. L’étape est quant à elle revenue à Gilbert, qui a lever les bras en solitaire et qui avait déjà triomphé lors de 12ème étape. Bongiorno a pris la deuxième place à 47s. Le français Chavanel s’est classé en troisième position, à 1mn01s. 

Ivan (123ème à 21mn57s) a été present auprès d’Alberto jusqu’au pied d’Ologno. Ensuite son capitaine a joué sa partition en solo. Ce jeudi Alberto a encore été impressionnant, mais même si le maillot rose semble désormais définitivement acquis, il reste prudent : "Je suis content car j’ai gagné du temps important. Je ne me suis pas vengé de l’étape d’Aprica, ce sont deux situations différentes. Notre équipe était déjà en train de rouler en tête de peloton car l’entame de la montée était dangereuse, nous devions la prendre à l’avant. Il y avait de la place pour maximum deux coureurs. Rester à l’arrière était plus facile mais aussi plus dangereux. Nous avons donc décidé de dépenser de l’énergie pour arriver au pied de la montée dans les premières positions. Ensuite j’ai observé Aru et l’expression de son visage me disait qu’il n’avait pas de bonnes jambes, et j’ai attaqué. Mon plan était d’affronter la montée à mon rythme car elle était longue. L’objectif c’est de gagner le maillot rose, même avec une seule seconde d’avance. Car si aujourd’hui je gagne du temps, demain c’est peut-être eux qui le feront. Il faut rester concentré et exploiter toutes les opportunités qui se présentent. Ils manquent encore trois étapes jusqu’à Milano, dont deux très dures. Cela fait quatre mois que je travaille pour gagner cette course, chaque jour j’en suis de plus en plus proche, mais rien n’est fait avant dimanche après-midi".  

 

- Classement de l’étape : 

1. Philippe GILBERT (BMC) 4h04mn14s

2. Manuel BONGIORNO (Bardiani CSF) à 47s

3. Sylvain CHAVANEL (IAM) à 1mn01s

4. Matteo BUSATO (Southeast) à 1mn01s 

5. Amael MOINARD (BMC) à 1mn01s

12. Alberto CONTADOR (Tinkoff-Saxo) à 6mn05s

123. Ivan BASSO (Tinkoff-Saxo) à 21mn57s

 

- Classement général : 

1. Alberto CONTADOR (Tinkoff-Saxo) 72h23mn09s

2. Mikel LANDA MEANA (Astana) à 5mn15s 

3. Fabio ARU (Astana) à 6mn05s

4. Andrey AMADOR (Movistar) à 7mn01s

5. Yury TROFIMOV (Katusha) à 9mn40s

57. Ivan BASSO (Tinkoff-Saxo) à 2h16mn30s

 

 

On se rapproche de Milano mais les coureurs n’en n’ont pas fini avec la montagne. Demain ils affronteront quatre ascensions. Le départ sera donné depuis Gravellona Toce, et l’étape se conclura à Cervinia, un haut lieu du ski en Italie (1ère catégorie, 19,2 km à 5 % de pente moyenne et des passages à 12 %). Une première montée se dressera sur la route du peloton après 85 km de course : Croce Serra (3ème catégorie, 6,9 km à 3,8 % et des passages à 9 %). Un peu de répit puis il faudra affronter trois cols de troisième catégorie : Saint-Barthélemy (16,5 km à 6,7 % et des passages à 13 %), Saint Pantaléon (16,5 km à 7,2 % et des passages à 12 %) et la montée finale vers Cervinia. 

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FORZA IVAN !!!!!


28/05/2015
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