2016 (Coordinatore Tecnico)
Tour de Hongrie, il "Tour de France" della Polartec-Kometa
Sito ufficiale Polartec-Kometa
Tempus fugit. Il tempo sfugge. La stagione ha divorato, una dopo l'altra, molte delle prove del calendario e la continentale Polartec-Kometa, nel suo primo anno di vita, corre la terza delle sue tre grandi sfide. Grazie ai grandi legami del suo sponsor Kometa con l'Ungheria, l'azienda ha molti interessi in un paese dove ha diverse fabbriche e impiega centinaia di persone, il Giro di Ungheria è molto più di una competizione per la formazione spagnola. Un Giro dell'Ungheria che risale al XX secolo. La prima edizione si è svolta nel 1925. "Per noi è il nostro Tour de France", dice Fran Contador, direttore della Fondazione.
Un prologo e cinque tappe, 800 km di percorso dove la formazione sponsorizzata dalla Fondazione Alberto Contador cercherà di essere protagonista. Un gruppo ispanico italiano con Miguel Ángel Ballesteros, Juan Camacho, Isaac Cantón, Diego Pablo Sevilla, Michele Gazzoli, Matteo Moschetti e lo stagista Stefano Oldani. Sono i sette piloti scelti per un'avventura in cui la velocità di Moschetti, dopo la sua grande vittoria nella Vuelta a Burgos, sarà il grande punto di forza della squadra. Ma non è l’unica.
La prima prova a cronometro nella capitale del lago Balaton, a circa 100 chilometri a sud-ovest di Budapest, lascia il posto a cinque giorni in cui le grandi difficoltà altimetriche non abbondano. L'Ungheria non è un paese di altissime montagne : il suo tetto, il Kékestető, o semplicemente Kékes, supera di poco i 1.000 metri (1.014 m). La salita di Bükkszentkereszt, di prima categoria e che si trova a venti chilometri dalla fine della quarta tappa, molto probabilmente sarà la grande difficoltà di un itinerario molto più orientato verso gli arrivi in volata.
Percorso :
- Martedì 14 agosto, prologo : Siófok - Siófok (4 km)
- Mercoledì 15 agosto, 1° tappa : Balatonalmadi-Kezthely (148 km)
- Giovedì 16 agosto, 2° tappa : Velence-Székesfehérvár (190 km)
- Venerdì 17 agosto, 3° tappa : Cegléd - Hajdúszoboszló (202 km)
- Sabato 18 agosto, 4° tappa : Karcag - Miskolc (182 km)
- Domenica 19 de agosto, 5° tappa : Kazincbarcika - Kazincbarcika (127 km)
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Ciao et merci Tinkoff
Aujourd'hui c'est la Tre Valli Varesine, ultime course d'Ivan avec la voiture Tinkoff. La fin de deux très belles années, riches en émotions.
FORZA IVAN !!!!!
Présentation Tre Valli Varesine
L’automne est arrivé et avec lui la fin de saison cycliste. Des ultimes courses spéciales pour les coureurs de la Tinkoff, l’équipe s’arrêtant définitivement au 31 décembre. Ce mardi ils ont rendez-vous en Italie, avec la Tre Valli Varesine. Sur les terres d’Ivan, qui sera pour la dernière fois dans la voiture Tinkoff, il y aura deux capitaines : Daniele Bennati et Roman Kreuziger. Ils seront entourés par Manuele Boaro, Michael Gogl, Jesper Hansen, Sergio Paulinho, Pawel Poljanski et le stagiaire, Lorenzo Fortunato.
La 96ème édition de la Tre Valli Varesine se déroulera sur 192,9 km, entre Saronno et Varese. Le parcours, qui a été établi en collaboration avec le commissaire technique italien, Davide Cassani, comportera une première partie en ligne puis un circuit de neuf tours, sur les routes du championnats du monde de Varese 2008. L’autre directeur sportif de la Tinkoff, Lars Michaelsen, nourrit de hautes ambitions pour sa formation : "Nous allons mobiliser la moitié de l’équipe pour le début de course, puis l’autre moitié économisera l’énergie pour le final. Il y a quelques montées dans le circuit final et nous allons donc faire en sorte que nos deux chefs de file, Daniele et Roman, arrivent sans problème jusque-là. Michale Gogl sort de la Vuelta vraiment motivé et, avec Jesper Hansen qui revient de blessure, il peut créer du mouvement sur le circuit final. Nous voulons être là pour jouer la victoire".
Une victoire qui sera très disputée, car le plateau de la Tre Valli Varesine est de qualité, avec la participation de dix équipes UCI WorldTour. Parmi les principales têtes d’affiche au départ il y aura le vainqueur sortant, Vincenzo Nibali (Astana), Diego Ulissi (Lampre-Merida), Giovanni Visconti (Movistar), Adam Yates (Orica-Bikeexchange), Stephen Cummings (Dimension Data), Rigoberto Uran (Cannondale-Drapac), Kenny Elissonde (FDJ), Philippe Gilbert (BMC), Sonny Colbrelli (Bardiani CSF) ou encore Damiano Cunego (Nippo-Vini Fantini).
FORZA IVAN !!!!!
Ivan : "Mes dernières émotions avec la Tinkoff puis j'ouvrirai le chapitre Trek-Segafredo"
Mardi, sur ses terres, à l’occasion de la Tre Valli Varesine, Ivan refermera un chapitre de sa vie, celui de la Tinkoff. Il sera en effet aux commandes de la voiture de la formation russe pour la dernière fois. Une dernière qui sera chargée d’émotion tant ses deux années auront été spéciales. Ivan était venu à la Tinkoff comme équipier de luxe d’Alberto et ensemble il ont gagné le Giro. Puis Ivan a été brutalement stoppé en plein Tour de France par la maladie, avant ensuite de renaître cette année dans le rôle de dirigeant. Des débuts réussis et qui lui valent aujourd’hui d’être demandé par la Trek-Segafredo, où il sera en charge du bon déroulement de la formation des jeunes.
Demain Ivan sera auprès des amateurs pour la Granfondo Tre Valli Varesine. Alberto Coriele de La Provincia di Varese s’est entretenu avec lui :
- La Tre Valli Varesine qui se courra mardi sera votre dernière course dans la voiture Tinkoff, avant votre arrivée à la Trek-Segafredo. Comment le vivez-vous ?
Les sportifs sont habitués à ouvrir et refermer des cycles, c’est un continuel changement d’émotions. Mon travail apporte de l’émotion, toujours. Nous savions déjà depuis des mois que ce serait la dernière saison avec la Tinkoff, et nous nous y sommes préparés. Plus que tout, donc, il y a de la reconnaissance envers notre président : Oleg est un personnage qui a tant donné à nous et au cyclisme. Personnellement je ne peux que le remercier pour tout ce que m’a donné l’équipe durant ces deux saisons.
- En 2017 vous serez donc à la Trek-Segafredo, où voue retrouverez Alberto Contador et où vous allez vous occuper de la formation des jeunes.
Le lien avec Alberto a eu un rôle fondamental dans cette signature, mais les points de contact étaient différents : le projet des jeunes sur lequel je travaillerai, la possibilité de retravailler avec le Centre Mapei après les huit années en tant que coureur, la présence de Luca Guercilena, une des personnes les plus proches d’Aldo Sassi, mais aussi du docteur Squinzi et de monsieur Zanetti. Tout cela m’a amené à accepter avec enthousiasme une très belle offre. Contrairement à ma première année de dirigeant, ici j’aurai une pleine responsabilité, celle du secteur de la jeunesse. En automne différents groupes seront mis en place, chaque groupe aura un responsable qui me fera un rapport, et ensuite moi j’en ferai un à l’équipe.
- Quels sont les critères pour qu’un jeune progresse bien ?
Pour l’évaluation d’un jeune il y a pour moi deux concepts fondamentaux : le comportement et la continuité. Sur le premier point, les garçons doivent avoir le respect de l’équipe, des entraînements, du matériel, un comportement exemplaire. Concernant la continuité, il ne faut pas quelqu’un qui marche fort trois fois par an, mais qui aille doucement trois fois par an. Je m’explique : il faut être fort : donc régularité et capacité de maintenir dans le temps sa forme. Je vous donne un exemple : Edward Ravasi est un coureur très discret mais en même temps très efficace. Il s’entraîne énormément, il est sérieux et il marche toujours fort. Le prototype du coureur que chaque dirigeant chez les jeunes voudrait. La première évaluation est donc comportementale, puis je suis quand-même là si un coureur a besoin d’aide.
- La Trek-Segafredo vous permettra donc de travailler à nouveau avec le Centre Mapei, qui a été très important dans votre seconde partie carrière.
En réalité je n’ai jamais rompu le contact avec le Centre Mapei, il est resté un beau rapport humain avec eux. Ces dernières années, la Trek, comme tant d’autres équipes professionnelles, a à juste triste essayé d’avoir tous les coureurs sous l’observation du Centre Mapei, et je crois que c’est la meilleure chose que le monde du cyclisme pouvait faire. Pour moi c’est très beau de retravailler avec eux, pour replonger à nouveau dans ce monde qui m’a accompagné pendant huit ans. Je suis très content de cela, mais je le suis encore plus pour ces jeunes qui débuteront leurs carrières en étant suivis par le Centre Mapei.
- À la Trek vous formerez un couple de varesans particulier et inédit, avec Eugenio Alafaci.
Nous nous sommes parlés il y a quelques jours, nous sommes amis au-delà du discours de la Trek Segafredo. J’ai toujours cultivé une sympathie importante envers les coureurs locaux, spécialement pour un garçon comme lui qui a tout du coureur exemplaire, aussi bien dans le comportement que dans le rendement. Au cours des dernières années il a su se tailler un rôle fondamental dans le cyclisme moderne, à savoir le soutien à un capitaine comme Nizzolo. À un oeil peu attentif cela peut peut-être échappé, mais derrière chaque succès de Nizzolo il y a la patte d’Eugenio. Donc bravo à lui, car il a compris ce qu’il peut faire et il le fait avec régularité.
- Revenons à la Tre Valli Varesine : dimanche vous prendrez part à la Granfondo.
L’évènement est pour moi beaucoup plus que cycliste, car il apporte du prestige à la province et au territoire. Il a une valeur social, touristique, territorial, et la réponse du public sera fantastique. Un tel évènement rend encore plus spéciale la course de mardi, qui ces dernières années a su porter haut le nom de Varese. La Granfondo unit les professionnels du métier et les amateurs, c’est très sympa.
- Mais comme d’habitude il y a eu des polémiques qui ont accompagné la course.
J’ai la chance de connaître beaucoup d’administrateurs locaux : le fait de proposer des initiatives apporte toujours des avis favorables et défavorables, mais en prêtant attention à tout le monde on risque de ne rien faire. Aussi parce que ceux qui critiquent sont souvent ceux qui prétendent le plus. Moi je suis très proches des personnes qui proposent, car elles sont critiquées mais elles savent aussi écouter les critiques avec intelligences et en faire quelque chose de constructif.
FORZA IVAN !!!!!
Un nouveau défi nommé Vuelta
Après une petite pause en famille, Ivan reprend du service avec la Tinkoff à l’occasion du Tour d’Espagne qui démarre ce samedi à Ourense. Il y a quelque jours il était directeur sportif sur la Vuelta Burgos, où il avait mené Alberto Contador à la victoire. El Pistolero, qui après avoir prématurément dû laisser le Tour de France sur blessure, veut à présent briller sur ses terres : "À la Vuelta mon objectif est de me battre pour la victoire. Nous verrons si nous pouvons y parvenir car je vais devoir affronter des adversaires très forts, avec des équipes très puissantes. Nous allons prendre la course au jour le jour et j’espère que j’aurai un peu plus de chance que sur le Tour. Je veux rendre heureux les supporteurs, à la Vuelta l’affection du public a toujours été incroyable et c’est quelque chose que je me réjouis de revivre. De plus ce sera mon dernier grand tour avec la Tinkoff et je voudrais finir de la meilleure des façons".
L’espagnol reconnait néanmoins partir un peu dans l’inconnu sur sa condition : "Je n’ai pas eu beaucoup d’occasions de tester ma forme, il n’y a pratiquement eu que Burgos. Mais cette course reste très différente de la Vuelta, en termes de jours de course et du niveau des participants. Depuis je me suis concentré sur la récupération et des entraînements de qualité. L’abandon du Tour a été un moment particulièrement difficile car c’était mon objectif numéro un de l’année. Cela me revient vraiment souvent en tête et c'est difficile psychologiquement. Ce fut aussi dur physiquement parce qu'au début je ne pouvais pas m'entraîner et ça m'a forcé à surveiller de près mon alimentation. Mais quand j’ai repris la compétition ça a été mieux".
Sur cette 71ème édition de la Vuelta, le tracé sera à comme son habitude axé sur la montagne. C’est un contre-la-montre par équipes de 27,8 km qui ouvrira la compétition mais ensuite les coureurs affronteront pas moins de douze étapes de moyenne et haute montagne, dont une arrivée en France, sur le mythique col hors-catégorie de l'Aubisque. Alberto apprécie le menu proposé : "C’est un parcours typique, avec beaucoup d’arrivées courtes et explosives, un peu comme les classiques. Et ça peut devenir compliqué si on a un jour sans ou des rivaux qui sont plus explosifs. Cela ne va pas être simple à gérer, mais dans l’ensemble j’aime ce parcours car il est conçu pour donner du spectacle".
Et Alberto se réjouit également de l’opposition qu’il va rencontrer. Car si le vainqueur sortant Fabio Aru ne sera pas là, sur sa route il retrouvera le gagnant de la Grande Boucle en juillet dernier, Christopher Froome (Sky), ainsi que le troisième, Nairo Quintana (Movistar) : "Ce qui me fait plaisir c’est que comme chaque année, les favoris du Tour sont sur la Vuelta, le niveau est très élevé et c’est une grande motivation. Mais ce ne sera pas une revanche du Tour, la Vuelta est une autre course et je repars de zéro. J’espère juste commencer sur un meilleur pied que sur le Tour".
En France Alberto Contador avait partagé l’équipe avec Peter Sagan, mais cette fois-ci il aura huit hommes à son entière disposition, avec : Daniele Bennati, Manuele Boaro, Michael Gogl, Jesùs Hernandez, Robert Kiservloski, Sergio Paulinho, Ivan Rovny et Yuri Trofimov. Tous sont prêts à relever le défi Vuelta et Alberto s’en félicite : "Nous aurons une équipe Tinkoff très équilibrée, entre jeunesse et expérience, avec beaucoup de coureurs qui connaissent déjà la Vuelta. Il y a de très bon coureurs pour le contre-la-montre par équipes et la montagne. Mais ce qui est fondamental c’est qu’il sont tous très motivés".
Le Tour d’Espagne sera diffusé chaque jour sur Eurosport.
FORZA IVAN !!!!!