En course pour Venise (3)
Comme vous avez pu le lire dans l’article du 8 juillet dernier, Ivan prépare actuellement le marathon de Venise, qui se tiendra le 23 octobre. En collaboration avec la Gazzetta, Ivan souhaite nous faire partager sa préparation pour le jour j. Voici son troisième journal, écrit à la veille de la Vuelta :
"Vous êtes en train de suivre les Jeux Olympiques ? Moi j'ai beaucoup suivi le cyclisme, naturellement. J'ai vu une belle Italie, toujours protagoniste sur la route. Ensuite j'ai été ému par la médaille d'or sur la piste d'Elia Viviani : fantastique. J'ai vu également l'athlétisme...je me suis dit qu'en 9s81 je ne réussirais même pas à choisir quelles chaussures endosser, alors pensez donc courir le 100 mètres !
Où j'ai trouvé le temps de voir les épreuves ? Lors de mon temps libre, et parfois grâce aux enregistrements. Les sportifs et ceux qui travaillent dans le milieu du sport, comme entraîneurs et dirigeants, savent qu'ils doivent vivre le quotidien à 120 % : pour ce que l'on aime on a toujours une attention maximale et on trouve le temps. C'est la même chose pour les entraînements, le temps se trouve. Le marathon de Venise approche, ce sera le 23 octobre 2016. Moi je suis passée de la France, pour le Tour, à l'Espagne, où samedi commence la Vuelta et où je suivrai Alberto Contador dans la voiture de la Tinkoff.
Durant ces trois semaines je continuerai mon "parcours de bien-être" : cinq jours dédiés à la course, deux au vélo. À pied je fais un entraînement unique de 10 km, ou bien de 5-7 km le matin et de 3-4 km de récupération le soir. La nouveauté c'est que durant les deux journées de repos de la Vuelta je testerai les premiers longs entraînements : un de 18-20 km, l'autre de 22-24 km. Le gps Garmin au poignet, plus pour la distance, les temps n'étant pas une priorité. J'ai déjà lutté pendant trente ans avec les chronomètres et les mesures de puissance.
La seule chose qui m'intéresse en ce moment c'est d'éviter les blessures : les entorses, les tendinites, les problèmes aux talons pourraient compromettre le marathon. Et c'est pour ça que j'endosse des chaussures avec une semelle spéciale, étudiées pour éviter les problèmes. Ensuite en Espagne j'aurai un kit portable avec fitball, élastiques et poids pour mes exercices.
J'ai découvert aussi que faire du vélo après deux, trois jours intenses de course est un excellent entraînement. Je fais des sorties qui n'excèdent pas les 100 km et sans chercher la performance, j'ai retrouvé le plaisir de pédaler sur les montées de ma zone : Sacro Monte, Campo dei Fiori, Calogna. Et je savoure la beauté des paysages. L'activité physique et la course c'est aussi ça".
FORZA IVAN !!!!!
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