Ivan : "Aujourd'hui je suis français"
"Aujourd’hui je suis français", Ivan, qui est devenu amoureux de la France sur les routes du Tour, a le coeur meurtri par les tragiques évènements qui ont frappé notre pays ces derniers jours. Dans les colonnes de La Provincia di Varese, il tenait à faire part de son soutien et de son affection aux français. Des mots simples et touchants d’un Champion né sportivement en terre française.
L’interview d’Ivan par Alberto Coriele :
- Ivan, votre France. Votre Paris.
C’est vraiment difficile de trouver les mots. Surtout parce que la situation est encore critique, tout en évolution continue malheureusement. Nous vivons tous avec une grande angoisse en attendant la fin de toute cette violence. C’est une situation hors de contrôle, que personnellement j’ai du mal à m’expliquer. Je pense aux Français, n’importe qui peut se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.
- Quelle idée vous êtes-vous fait sur ce qui s’est passé ces derniers jours ?
C’est un sujet compliqué. Chacun ensuite évalue la situation à sa façon, selon ses propres idées. Pour l’heure je me sens seulement d’offrir toute ma solidarité à un pays tout entier qui a été assiégé. Ce sont des faits douloureux à entendre et à voir. J’en ai parlé aussi en famille, c’est dur à accepter.
- Quel est votre relation avec la France ?
Pour moi la France c’est un grand amour, je ne l’ai jamais caché. Je suis né là en tant que cycliste, j’ai obtenu au Tour mes premiers vrais résultats en tant que professionnel. J’ai toujours reçu de l’affection et de la chaleur de la part des français. À présent dans un moment difficile comme celui-là, j’essaie de leur restituer ce qu’ils m’ont donné. Pour un cycliste la France c’est quelque chose de spécial. Les français sont le Tour, et si tu aimes le cyclisme, par conséquent tu aimes également le Tour.
- Vous avez pu parler avec quelques collègues français ?
Sincèrement non. Aussi car tout s’est passé en peu de temps. Mais en ce moment je voudrais dire qu’il ne doit exister aucune division, que ce soit de nationalité ou de sport. Nous sommes tous unis, également parce que tout seul on ne peut rien faire. Il faut seulement se fier au bon Dieu. Moi en tant que cycliste je peux envoyer un message, exprimer une opinion sur Twitter et peut-être avoir une grande caisse de résonance. Mais la vérité c’est que ma pensée et mon message valent comme celui de n’importe quel autre personne. Il n’y a qu’à espérer.
- C’est normal désormais d’avoir peur ?
Oui. Cependant moi je ne me sens pas en danger, je suis sincère. Notre gouvernement et ceux des autres pays sont unis pour combattre des épisodes de ce type. Je me sens protégé par mon État, car je sais qu’il combat contre de tels incidents. En tant qu’homme, en tant que mari, en tant que père de quatre enfants je me sens en sécurité dans mon pays.
- En passant au cyclisme, comme sera votre année 2015 ?
Je viens d’atterrir en Sicile, c’est le premier stage de l’année 2015 après les fêtes. Je resterai ici pendant cinq jours et ensuite j’irai sur le Teide, à Tenerife, pour une autre session d’entraînement. À partir d’aujourd’hui débute un long parcours qui nous mènera jusqu’à fin octobre. Ce sera une belle saison, toutes les conditions sont réunies pour bien faire. Je sens que j’ai la tranquillité pour bien travailler. Au niveau de l’équipe l’ambiance est positive, que demander de plus. Puis nous sommes seulement au début et les vraies réponses arriveront quand on commencera à entrer dans le vif. Mais pour l’heure je suis vraiment content, c’est un beau moment au niveau professionnel.
- Quels sont vos objectifs ?
Tout d’abord je veux continuer à travailler avec cette approche quotidienne, en maintenant toujours la vision de l’objectif. Un objectif après l’autre.
- Vous pensez que vous pouvez encore gagner ?
J’ai faim de victoire. Surtout je veux continuer à avoir faim de victoire. Pas seulement personnelles, mais d’équipe. Gagner signifie atteindre son objectif, pas obligatoirement passé le premier la ligne d’arrivée. Le premier objectif a été atteint. Le sommet du Kilimandjaro. Ça été une très belle expérience, une sensation très spéciale. Tu peux gagner seulement grâce à une équipe spéciale. Mon premier objectif de la saison était le Kilimandjaro. Arrivés en haut, nous avions déjà en tête l’objectif suivant.
- Lequel ?
L’objectif de cette équipe est de se fixer en permanence des objectifs. Ne jamais se fatiguer d’aller de l’avant. Tu dois toujours essayer de t’améliorer. Il y a de nombreux exemples dans le sport, et je ne parle pas uniquement de cyclisme, qui même en gagnant beaucoup sont toujours à la recherche de nouveaux objectifs.
- Ivan, la sua Francia. La sua Parigi.
È veramente difficile trovare le parole. Soprattutto perché la situazione ancora non è rientrata, è tutto in continua evoluzione purtroppo. Io e tutti noi viviamo con grande ansia aspettando la fine di tutta questa violenza. È una situazione fuori dal controllo, che personalmente faccio fatica a spiegarmi. Penso alla gente di Francia, chiunque può trovarsi nel posto sbagliato al momento sbagliato.
- Che idea si è fatto di quanto successo in questi giorni ?
Entrare nel merito è complicato. Ognuno poi valuta la situazione a modo suo, secondo le proprie idee. Per ora mi sento solo di offrire tutta la mia solidarietà ad un paese intero che è sotto assedio. E sono fatti dolorosi da sentire, oltre che da vedere. Ne ho parlato anche in famiglia, ed è dura da accettare.
- Qual è il suo rapporto con la Francia ?
Per me la Francia è un grande amore, non l’ho mai nascosto. Sono nato là ciclisticamente, ho ottenuto al Tour i miei primi veri risultati da professionista. Ho sempre ricevuto affetto e calore da parte dei francesi. Ora in un momento difficile come questo, cerco di restituire ciò che loro mi hanno dato. Per un ciclista la Francia è qualcosa di speciale. I francesi sono il Tour, e se ami il ciclismo, di conseguenza ami anche il Tour.
- Ha avuto modo di parlare con qualche collega francese ?
Ad essere sincero no. Anche perché è passato davvero poco tempo. Ma in questo momento mi sento di dire che non deve esistere nessuna divisione, che sia di nazionalità o di sport. Siamo tutti uniti, anche perché da soli non si può fare nulla. C’è solo da affidarsi al buon Dio. Io da ciclista posso mandare un messaggio, esprimere un opinione su Twitter e magari avere una cassa di risonanza maggiore. Ma la verità è che il mio pensiero ed il mio messaggio valgono come quello di qualsiasi altra persona. C’è solo da sperare.
- È lecito adesso avere paura ?
Sì. Però io non mi sento in pericolo, sono sincero. Il governo nostro e degli altri paesi stiano uniti per combattere episodi di questo tipo. Mi sento protetto dal mio Stato, perché so che combatte contro episodi di questo tipo. Come uomo, come marito e come padre di quattro figli mi sento al sicuro nel mio paese.
- Passando al ciclismo, come sarà il suo 2015 ?
Sono appena atterrato in Sicilia, questo è il primo ritiro del 2015 dopo le feste. Mi fermerò qui cinque giorni e poi mi sposterò sul Teide, a Tenerife, per un’altra sessione di allenamenti. Da oggi inizia un lungo percorso che ci porterà fino ad ottobre. Sarà una bella stagione, ci sono tutti i presupposti per fare bene. Sento di avere la tranquillità giusta per lavorare. C’è sicuramente una bella situazione a livello di squadra. L’ambiente è positivo e più di così non si può chiedere. Poi siamo solo all’inizio e le vere risposte arriveranno quando si inizierà a fare sul serio. Però per ora sono davvero felice, è un bel momento a livello professionale.
- Che obiettivi si pone ?
Anzitutto voglio continuare a lavorare con questo approccio quotidiano, mantenendo sempre la visione all’obiettivo. Un obiettivo dopo l’altro.
- Pensi di poter vincere ancora ?
Ho fame di vittorie. Soprattutto voglio continuare ad avere vere fame di vittorie. Non solo personali, ma di squadra. Vincere significa raggiungere il proprio obiettivo, non per forza tagliare per primi il traguardo. Il primo obiettivo è stato raggiunto. La cima del Kilimangiaro. È stata una bellissima esperienza, una sensazione molto speciale. Che puoi vivere solo grazie ad una squadra speciale. Il primo obiettivo stagionale era la cima del Kilimangiaro. Arrivati in vetta, avevamo già in mente l’obiettivo successivo.
- Quale ?
L’obiettivo di questa squadra è porsi ogni volta obiettivi. Non stancarsi mai di guardare avanti. Devi sempre cercare di essere migliore di te stesso. Ci sono tanti esempi nello sport, e non parlo solo di ciclismo, che pur vincendo tanto sono sempre alla ricerca di stimoli nuovi.
FORZA IVAN !!!!!
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