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Ivan : "Je suis très fier de travailler pour Contador"

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Ivan et le cyclisme, une histoire d’amour qui dure depuis plus de trente ans. Et même si notre Champion a maintenant beaucoup de saisons derrière lui, chaque année il redémarre avec une forte passion, tel un jeune coureur qui rêve de gloire. Mais la gloire c’est désormais à travers Alberto Contador qu’Ivan espère la vivre. Et de ce nouveau rôle, il en est fier. Avec le temps il a su accepter l’idée qu’il ne pourrait plus être capitaine et tenir la dragée haute sur les Grands Tours. Il a alors humblement décidé de se réinventer en équipier. Son ambition est désormais collective, aux côtés d’El Pistolero et toute la Tinkoff-Saxo.

Juste après la Ruta del Sol, Ivan s’est confié au site espagnol Biciciclismo.

 

- Comment te sens-tu en ce début de saison ?

C’est tout nouveau pour moi : une nouvelle équipe, une nouvelle aventure qui commence aux côtés d’un excellent coureur comme Alberto. Pour moi c’est une grande motivation faire cette dernière partie de ma carrière avec lui, pour contribuer au maximum à atteindre ses objectifs. Et je suis très fier de travaillé pour lui. 

 

- Tu sembles un débutant alors qu’en réalité tu es un vétéran…

Vétéran c’est lorsque tu ne veux plus courir. Devient un vétéran celui qui lâche prise mentalement, qui préfère dormir au lieu de s’entraîner. Mais pas avant. Et moi je ne me force pas. J’aime ça, ce n’est pas un devoir, c’est un plaisir. 

 

- Ton rôle a changé. 

Ma motivation est la même : la mentalité d’un leader avec un autre travail. Ce n’est pas quelque chose de différent pour moi. La mentalité d’un leader est de toujours travailler et de le faire du mieux possible, et c’est ce que je fais, avec une différence, oui, avant j’étais le protégé et tout le soutien était pour moi, alors que maintenant c’est pour Alberto. Il est le leader unique de cette équipe et il est ma priorité absolue. Et toute l’équipe a cette mentalité. Comme je l’ai dit, je ne pense pas faire un pas en arrière, mais en avant. Je pense que mettre tes ambitions au service d’un autre c’est un acte d’intelligence personnelle, de maturité et de lucidité intellectuelle. 

 

- As-tu de l’ambition personnelle ?

Mon ambition personnelle c’est d’être présent dans les moments décisifs de la course aux côtés d’Alberto. Et c’est une grande ambition. Je pense que je peux bien le faire et que ça peux profiter non seulement à moi, mais aussi à mes supporteurs.  

 

- Quel sera ton calendrier ?

Tirreno, Catalogne et Giro. Le Tour ? pour le moment je ne sais pas.

 

- Quand t’es-tu rendu compte que les tours de trois semaines n’étaient plus à ta portée ?

Peut-être que j’ai commencé à m’en rendre compte en 2012. Et lors de la Vuelta 2013, tout allait bien, mais le froid m’obligea à abandonner…C’est quelque chose de physiologique. Ces dernières années ont été difficiles car les jambes ne répondaient pas comme je le voulais. J’ai toujours pensé que tu dois respecter tes limites. Les bons et les mauvais moments dans une carrière, c’est comme une roue qui tourne. Tu dois toujours avoir une très haute ambition et espérer obtenir le meilleur. Quand tu n’obtiens pas de résultats, mais que tu donnes le maximum, tu as la conscience tranquille.

 

- Tu as signé pour deux saisons, 2015 et 2016, tu te vois aller au-delà ?

Je ne sais pas. C’est très difficile d’y penser en ce moment. Pour l’heure nous avons un objectif clair : aider Contador à gagner.

 

- Contador a annoncé qu’il voulait prendre sa retraite en 2016…

C’est sa décision personnelle. Je pense que je dois me préoccuper de ma retraite, non de celle d’Alberto.

 

- Nibali, Aru, Formolo…L’avenir semble assuré pour le cyclisme italien, au moins pour les Grands Tours. 

Oui. Ce sont trois coureurs d’âges différents : c’est un cycle, quand l’un va vers le déclin, l’autre arrive.

 

- Vous pensiez que Nibali irait aussi loin, avec un Giro, une Vuelta et un Tour à son palmarès ?

Oui, oui, nous avons couru ensemble à la Liquigas de 2009 à 2012. C’est un coureur de grande classe et sa progression a été régulière. Et ce qu’il obtient maintenant est le fruit et le mérite de son travail pendant de nombreuses années.

 

- Que penses-tu d’Aru ? Son Giro 2014 a été impressionnant.

Lui aussi c’est un autre prédestiné. Il a eu une grande trajectoire chez les jeunes et les moins de 23 ans.

 

- Et que penses-tu de Formolo ? Ton protégé l’an passé à la Cannondale.

Si je dois signer un coureur ce serait lui. Je me retrouve en lui : nous avons les mêmes caractéristiques mais surtout le même mental pour le sport et c’est très important. Avec une personne intelligente comme lui, on se comprend sans beaucoup se parler. Il sait qu’il doit écouter les personnes qui lui sont proches. Le meilleur conseil que je peux lui donner c’est de continuer à avoir cette mentalité et ce désir de faire son travail.

 

- Tu es italiens comme Nibali, cependant tu cours à la Tinkoff-Saxo de Contador. Qui préférerais-tu voir gagner le Tour ?

Oui, Nibali est italien, mais nous sommes des professionnels. Tu ne cours pas avec le maillot national, à l’exception du mondial. Donc au Tour je cours pour mon équipe et mon leader. 

 

 

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- Come ti senti a inizio stagione ?

È tutto nuovo per me : una nuova squadra, una nuova avventura che inizia al fianco di un ottimo corridore come Alberto. Per me è una grande motivazione per fare l'ultima parte della mia carriera al suo fianco, per contribuire al massimo a raggiungere i suoi obiettivi. E ne sono molto orgoglioso.

 

- Sembri un debuttante quando in realtà sei un veterano...

Veterano è quando non hai più voglia di pedalare. Diventa un veterano quello che molla mentalmente, che preferisce dormire piuttosto che allenarsi. Prima no. Ed io non lo faccio per forza. Mi piace, non è un dovere, è un piacere.

 

- Il tuo ruolo è cambiato.

La mia motivazione è la stessa : la mentalità di un leader con un altro lavoro. Non è qualcosa di diverso per me. La mentalità di un leader è quella di sempre lavorare e farlo del meglio possibile, e questo è quello che faccio, con una differenza, sì, sono stato protetto e tutto il sostegno è stato per me, ed ora è per Alberto. È l’unico leader in questa squadra ed è la mia priorità assoluta. Tutta la squadra ha questa mentalità. Come ho detto, non ho l’impressione di fare un passo indietro, ma un passo avanti. Credo che mettere la tua ambizione al servizio di un altro, è un atto di intelligenza personale, di maturità e di lucidità intellettuale.

 

- Hai qualche ambizione personale ?

La mia ambizione personale è di essere presente nei momenti decisivi della corsa al fianco di Alberto. Ed è una grande ambizione. Penso che quello lo posso fare bene e posso accontentare non solo me, ma anche i miei tifosi.

 

- Quale sarà il tuo calendario ?

Tirreno, Catalunya e Giro. Tour ? Non so per ora.

 

- Quando ti sei reso conto che i giri di tre settimane non erano più a tua portata ?

Forse ho iniziato a capirlo nel 2012. E nella Vuelta 2013, è andato tutto bene, ma il freddo mi ha costretto a lasciare la corsa... È una cosa fisiologica. Gli ultimi anni sono stati difficili perché le gambe non andavano come lo volevo. Ho sempre pensato che sia necessario rispettare i tuoi limiti. I buoni ed i brutti momenti in una carriera sono come una ruota che gira. Devi sempre avere un’altissima ambizione e la speranza di ottenere il meglio. Quando non ottieni risultati, ma dai il massimo, hai la tua coscienza a posto.

 

- Hai firmato per due stagioni, 2015 e 2016, pensi ad andare oltre ?

Non lo so. È molto difficile pensarci in questo momento. Per ora abbiamo un obiettivo chiaro : aiutare Contador a vincere.

 

- Contador ha annunciato di voler andare in pensione nel 2016…

È sua decisione. Penso che devo preoccuparmi del mio ritiro e non quello di Alberto.

 

- Nibali, Aru, Formolo... Il futuro del ciclismo italiano sembra assicurato, almeno per quanto riguarda i Grandi Giri.

Sì. Sono tre corridori di età diverse : è un ciclo, quando uno se ne va verso il declino, arriva l'altro.

 

- Pensavi che Nibali sarebbe andato così lontano con un Giro, un Vuelta e un Tour al suo palmares ?

Sì, sì, abbiamo corso insieme alla Liquigas tra il 2009 e il 2012. È un corridore con una grande classe e la sua progressione è stata costante. E quello che ottiene ora è il frutto ed il merito del suo lavoro per molti anni.

 

- Cosa pensi di Aru ? Il suo Giro 2014 è stato impressionante.

È un altro predestinato. Ha avuto una grande traiettoria nelle categorie giovanili e con gli U23.

 

- E che pensi di Formolo ? Il tuo pupillo lo scorso anno nella Cannondale.

Se dovrei firmare un corridore sarebbe lui. Mi rivedo in lui :  abbiamo le stesse caratteristiche, ma soprattutto la stessa testa per lo sport e questo è molto importante. Una persona intelligente come lui, capisce senza tanti discorsi. Sa che deve ascoltare le persone che gli sono vicine. ll miglior consiglio che posso dargli è di continuare con quella mentalità e questo desiderio di fare il suo lavoro.

 

- Sei italiano, come Nibali, ma corri nella Tinkoff-Saxo di Contador, chi vorresti vedere vincere il Tour ?

Sì, Nibali è italiano, ma siamo professionisti. Non corri con la maglia della Nazionale, ad eccezione del mondiale. Quindi al Tour corro per la mia squadra e il mio leader. 

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!



03/03/2015
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