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Ce soir Ivan était invité sur l’émission de la Rai, il Processo alla Tappa, présentée par Alessandra De Stefano. Très acclamé par les spectateurs présents, notre Champion, tout sourire, a commencé par aborder son Giro : "En ce moment il y a des coureurs plus forts que moi mais très souvent on parle aussi trop vite. Il manque encore deux semaines et durant lesquelles il y a dix jours de montée et donc tout peut encore se passer. Le Zoncolan ? Il y a d’abord beaucoup d’étapes avant où il faudra bien faire. J’essaie de vivre étape après étape et c’est le comportement que je dois avoir pour arriver à la fin du Giro avec un bon résultat". Concernant d’éventuelles alliances entre coureurs, Ivan explique : "C’est très très simple, les montées que nous affronteront n’ont pas besoin de grandes alliances. Si Quintana tente quelque chose peu peuvent rester avec lui, de cela j’en suis fermement convaincu. Quintana sort bien de cette première semaine. Quintana en montée est terrible et qui réussira à tenir le plus longtemps avec lui en montée, réussira à être sur le podium de ce Giro".

Notre Champion est également revenu sur l’étape de Montecassino, où tous les favoris à l’exception d’Evans se sont retrouvé à terre. La BMC a continué à rouler, chose que trouve normal Ivan : "Souvenez-vous de l’étape de Montalcino en 2010, nous étions maillot rose avec Vincenzo Nibali et toute l’équipe est tombée. Personne ne s’est arrêté. C’est le cyclisme. La BMC est en train de courir ce Giro toujours dans les vingt premières positions. Ils ne sont pas tombés. Bien-sûr ils ont eu un peu de chance car nous étions pas loin derrière et nous sommes tous tombés mais ils ont gagné cette position. Et c’était une trop petite distance entre le moment de la chute et le début de la montée. Je suis sûr que si la chute avait eu lieu 30 km avant la montée tout le monde se serait arrêté. Mais du rond point au début de la montée il y avait 1,5 km. Et si la BMC s’arrêtait, quelqu’un d’autre partait".

Enfin Ivan a été interrogé sur son futur : "C’est encore tôt pour parler de l’an prochain. Avec cette équipe j’ai vécu sept années magnifiques et je l’ai dit dans une interview faite avant le Giro, il n’y aura pas de difficulté pour trouver une solution pour mon futur. Je n’ai pas encore décidé ce que je ferai mais tout ne dépendra pas de ce Giro car je veux le courir heureux et serein, avec le sourire. Je n’ai aucun ultimatum de la part de mon équipe. On me dit souvent que je suis vieux, 37 ans, que j’ai déjà tout donné…mais je trouve que si à 37 ans je n’avais pas tout donné cela voudrait dire que je n'aurais peut-être pas bien fait les choses auparavant. Ce Giro je dois vraiment le courir avec le sourire et l’interpréter jour après jour. Pour le moment tout se passe bien et je suis convaincu de faire un grand et beau Giro. L’autre soir nous avons discuté avec Roberto Amadio de notre très belle relation de ces dernières années. J’ai une relation vraiment spéciale avec Amadio, avec cette équipe.  Après y aura-t-il une autre équipe dans ma carrière ? On ne peut jamais dire jamais". Mais pour l’heure il y a surtout le Giro, et là on sera tenté de dire : "À coeur vaillant, rien d’impossible"…

FORZA IVAN !!!!!