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Ivan : "La maladie m'a fait découvrir une autre façon de faire du vélo"

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Ce dimanche Ivan était présent au départ du Tour de Lombardie avec son équipe Tinkoff-Saxo. Sur sa terre natale il a assisté à la victoire de son ami et ancien équipier Vincenzo Nibali. Hier il était en revanche sur son vélo, en Espagne, pour la Marcha de Valencia. Notre Champion est pour l’instant en pleine réflexion sur son avenir, la seule certitude étant qu’il restera dans le cyclisme. La maladie lui a fait découvrir un autre aspect de son sport et dans ce délicat moment il a aussi pu compter sur la profonde affection de ses proches et ses supporteurs. Il avait déjà connu une seconde vie au retour de sa suspension, le voilà à présent à l’entame de sa troisième. Ivan c’est un peu l’histoire d’un homme pour qui ses plus grandes douleurs deviennent ses plus grandes forces. 

Voici la traduction de son interview au site espagnol ABC.

 

 

- Pourquoi avez-vous choisi Valence pour réapparaître ?

Depuis l’opération j’ai déjà pédalé. Ma participation à la Marcha Cicloturisa de Valencia était planifiée à la fin de la saison. J’ai eu le problème de santé, mais j’ai eu de la chance et depuis un mois j’ai recommencé à rouler. Je ne peux pas faire de compétition pour le moment, mais je peux aller en vélo. Pour moi non seulement c’est un instrument de compétition, mais c’est aussi quelque chose qui peut t’améliorer la qualité de vie. Et j’en ai moi-même fait l’expérience, car toute ma vie j’ai utilisé le vélo toujours à fond, toujours en compétition. Mais à cause de la maladie que j’ai eue, j’ai appris à faire du vélo autrement. J’ai découvert que le vélo te donne beaucoup d’autres valeurs et pas seulement aller à fond pour gagner une course.

 

 

- Un coureur comme vous, avec de nombreux kilomètres au compteur,  vous continuez encore à découvrir des choses que peut vous donner le vélo.

Tout d’abord le vélo m’a aidé à découvrir la tumeur, car c’est avec la chute sur le Tour qu’elle a été détectée. Ensuite, j’ai découvert que c’est un style de vie. Si tu l’utilises dans ta vie quotidienne, il t’aide à te sentir mieux. C’est un message important pour les gens que si ils l’utilisent quotidiennement, avec le temps ils vont découvrir un plaisir différent. Le vélo peut donner beaucoup plus que la compétition. 

 

 

- Que signifie pour vous le cyclisme dans votre vie ?

J’ai 38 ans et j’ai commencé à courir à sept ans. C’est un style de vie. Le cyclisme m’a éduqué. Je l’utilise dans mon quotidien avec ma femme, mes enfants, avec tout. Je pense qu’en pédalant tu apprends beaucoup de discipline et beaucoup de valeurs, et tout cela peut te servir à réaliser des choses importantes.

 

 

- Comment avez-vous appris que vous aviez une tumeur ?

J’ai eu beaucoup de chance. J’ai reçu une mauvaise nouvelle mais ensuite ils m’ont donné beaucoup de bonnes nouvelles. Quand il y a eu les examens avec le scanner qui a montré qu’il n’y avait rien d’autre dans le corps, lorsque l’opération s’est bien passée, ou à chaque fois que je me suis soumis à un contrôle et que tout allait de mieux en mieux. Le prochain est en décembre. Cela m’a aidé et je suis heureux. C’est important pour moi d’avoir eu la chance que tout se passe bien et de pouvoir aider ceux qui n’ont pas été aussi chanceux que moi.

 

 

- Comment avez-vous vécu la convalescence ? 

Au début c’est une étape médicale et beaucoup de douleur. Ensuite j’ai recommencé à marcher, et à pédaler, progressivement. En faisant 30 minutes, 40 minutes, en accompagnant les enfants à l’école. Peu à peu j’ai fait de plus longs trajets. Il y a eu des progrès constants. Je suis content car les examens faits ont montré que tout va très bien.

 

 

 - Ça a été relativement rapide. Votre tumeur fut détectée en juillet dernier au Tour.

J’ai eu quarante jours où j’ai dû observer un repos complet. Beaucoup de repos. Progressivement j’ai repris l’activité et en roulant de plus en plus de temps, mais lentement. Je vais dans une position confortable pour moi, car en-dessous ça gêne un peu.

 

 

- Quel a été le moment le plus difficile ?

Le plus dur fut le moment où ils m’ont dit que j’étais malade. Que j’avais une mauvaise chose.

 

 

- Une situation pour vous servir de la capacité de dépassement du sportif de haut niveau.

La famille a été très importante, les gens, les supporteurs, m’ont été proches et m’ont encouragé. J’ai eu beaucoup de soutien de toute part. Grâce aux gens qui m’entouraient j’ai trouvé beaucoup de force. 

 

 

- Le fait d’être passé par une telle maladie vous a amené à réfléchir sur votre carrière ?

La vie est comme ça. Il y a de bons et mauvais moments. Mais la chose importante c’est de lutter, pour les gens qui te sont proches. Ce sont les gens qui finalement t’aident à tout surmonter. En fin de compte, on apprend des bons et mauvais moments. 

 

 

- Les médecins vous ont-ils dit l’origine de la tumeur ? Elle pourrait avoir quelque chose à voir avec quelque chose que vous auriez pris dans votre carrière ?

Non, non. Cette maladie est quelque chose que beaucoup de gens ont dans le monde sans être dans le sport. Si tu vas à l’hôpital, tu peux voir des enfants jusqu’aux personnes très âgés qui ont le même problème, et ça n’a peut-être rien à voir avec le sport. C’est quelque chose qui est là. Concernant le fait qu’elle pourrait être reliée avec une substance, puisque ce fut par exemple la première question posée par la presse à l’annonce de ma maladie, je n’ai pas répondu car je n’ai pas les connaissances d’un médecin. Et mon docteur m’a répondu que non, que ça n’avait aucun lien. 

 

 

- Pensez-vous revenir à la compétition ?

Je suis dans un moment de réflexion. La décision sur le futur se trouve dans mes sensations, dans les discussions avec l'équipe et on va essayer de trouver une solution. De l’équipe j’ai un soutien total. C’est un groupe d’hommes avant d’être une équipe cycliste. Cycliste ou pas la relation ne change pas, la chose la plus importante c’est ce que nous avons des valeurs entre nous. J’ai un fort soutien. 

 

 

 

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- Perché hai scelto Valencia per riapparire ?

Dall'operazione ho già pedalato. La mia partecipazione alla Marcha Cicloturisa de Valencia era prevista alla fine della stagione. Ho avuto il problema di salute, ma sono stato fortunato e da un mese ho ricominciato a pedalare. Per il momento non posso competere, ma posso andare in bici. Per me non solo è uno strumento di competizione, ma è anche qualcosa che può migliorarti la qualità di vita. Ed io stesso ne ho fatto l’esperienza, perché tutta la mia vita ho sempre usato la bici a tutta, sempre in competizione. Ma a causa della malattia, ho imparato ad andare in bici diversamente. Ho scoperto che la bici ti dà molti altri valori e non solamente andare a tutta per vincere una gara.



- Un corridore come te, con numerosi chilometri alle spalle, continui ancora a scoprire delle cose che può darti la bici.

Innanzitutto la bici mi ha aiutato a scoprire il tumore, perché è con la caduta al Tour che è stata scoperta. Poi, ho scoperto che è uno stile di vita. Se lo utilizzi nella tua vita quotidiana, ti aiuta a sentirti meglio. Questo è un messaggio importante per le persone che se lo usano quotidianamente, col tempo scopriranno un piacere diverso. La bici può dare molto di più rispetto alla competizione.



- Cosa significa per te il ciclismo nella tua vita ?

Sono 38 e ho iniziato a correre a sette anni. È uno stile di vita. Il ciclismo mi ha educato. Lo uso nella mia vita quotidiana con mia moglie, i miei figli, con tutto. Penso che pedalando impari tanta disciplina e tanti valori, e tutto questo può servirti a realizzare cose importanti.

 

 

- Come hai saputo che avevi un tumore ?

Sono stato molto fortunato. Ho ricevuto una brutta notizia, ma poi mi hanno dato un sacco di buone notizie. Quando ci sono stati gli esami con il tac, che ha mostrato che non c'era nient’altro nel corpo, quando l’operazione è andata bene, o ogni volta che mi sono sottoposto ad un controllo e che tutto stava migliorando. Il prossimo è in dicembre. Ciò mi ha aiutato e sono felice. È importante per me avere avuto la fortuna che tutto vada bene e poter aiutare quelli che non sono stati fortunati come me.

 

 

- Come hai vissuto la convalescenza ?

In un primo momento si tratta di una fase medica e tanto dolore. Poi ho ricominciato a camminare e pedalare progressivamente. Facendo 30 minuti, 40 minuti, accompagnando i figli a scuola. Poco a poco ho fatto tragitti più lunghi. Ci sono stati dei progressi costanti. Sono contento perché gli esami fatti hanno dimostrato che tutto va molto bene.



- È stato relativamente rapido. Il tuo tumore fu scoperto nel luglio scorso al Tour.

Ho avuto quaranta giorni in cui ho dovuto osservare un riposo assoluto. Tanto riposo. Progressivamente ho ripreso l’attività e pedalando sempre più tempo, ma lentamente. Vado in una posizione comoda per me, perché il sotto sella mi dà un po’ fastidio.

 

 

- Qual è stato il momento più difficile ?

Il più duro fu quando mi hanno detto che ero malato. Che avevo una brutta cosa.

 

 

- Una situazione per servirti della capacità di sorpasso dello sportivo di alto livello.

La famiglia è stata molto importante, la gente, i tifosi mi sono stati vicini e mi hanno incoraggiato. Ho avuto un grande sostegno da ogni parte. Grazie alle persone che mi circondavano ho trovato tanta forza.

 

 

- Il fatto di essere passato da una tale malattia ti ha portato a riflettere sulla tua carriera ?

La vita è così. Ci sono buoni e brutti momenti. Ma la cosa importante è lottare, per le persone che ti sono vicine. Sono le persone che ti aiutano a superare tutto. Alla fine, si impara dei buoni e brutti momenti.

 

 

- I medici ti hanno detto l'origine del tumore ? Potrebbe avere qualcosa a che fare con qualcosa che avresti preso nella tua carriera ?

No, no. Questa malattia è qualcosa che molte persone nel mondo hanno senza essere nello sport. Se vai in ospedale, puoi vedere dai bambini agli anziani che hanno lo stesso problema, e che forse non c’entra con lo sport. È qualcosa che è lì. Per quanto riguarda il fatto che potrebbe essere collegato con una sostanza, visto che fu per esempio, la prima domanda fatta dalla stampa all'annuncio della mia malattia, non ho risposto perché non ho le conoscenze di un medico. Ed il mio dottore mi ha risposto di no, che non c’era nessun legame.

 

 

- Tornerai a competere ?

Sono in un momento di riflessione. La decisione sul futuro è nei miei sensazioni, nelle discussioni con la squadra e cercheremo di trovare una soluzione. Dalla squadra ho un sostengo totale. È un gruppo di uomini prima di una squadra di ciclismo. Ciclista o meno il rapporto non cambia, la cosa più importante è che abbiamo dei valori tra noi. Ho un forte supporto.

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!



04/10/2015
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