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Ivan : "Le Giro c’est une passion qui dépasse les frontières"

 

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Le grand moment approche, dans deux jours le Giro ouvrira sa 98ème édition. Depuis hier Ivan est à Sanremo, quartier général du départ. Vendredi il prendra part à la présentation des équipes (à suivre en direct, à partir de 17h sur Bein Sport), puis samedi viendra l’heure du chrono par équipes d’ouverture de la course rose. Pour son neuvième Tour d’Italie, Ivan aura le devoir d’accompagner au mieux le leader de la Tinkoff-Saxo, Alberto Contador. Et s’il ne goûtera plus personnellement au joie du maillot rose, il a déjà gagné celui de l’enthousiasme. Notre Champion a retrouvé une seconde jeunesse grâce à ce nouveau défi, et c’est avec une forte motivation qu’il aborde ce Giro. 

Dans la Gazzetta dello Sport de ce jeudi, Ivan se confie à Ciro Scognamiglio. 

 

- Ivan, comment vous sentez-vous alors qu’il manque maintenant très peu de temps au neuvième Tour d’Italie de votre carrière ?

Je suis heureux comme un poisson dans l’eau. Quand je sens le Giro se rapprocher, c’est toujours comme ça. C’est un évènement national. Il appartient à toute l’Italie. Si quelqu’un pense que nous sommes en train de parler seulement de cyclisme, il n’a pas compris grand-chose.

 

- Quel adjectif associez-vous au Giro ?

Le Giro est contagieux. D’habitude le mot à une signification négative. Dans ce cas c’est l’inverse. C’est une passion qui dépasse les frontières et fait tomber les barrières. Il concerne tout le monde. Je m’en suis encore rendu compte durant ces derniers jours d’entraînement. Tout le monde me saluait avec une référence au Tour d’Italie.

 

- Et vos enfants que vous disent-ils ? Désormais vous en avez quatre, ils ne sont pas tristes de devoir être séparés de vous aussi longtemps ?

Le petit Tai, 5 mois, n’en n’a pas conscience. Mais les autres sont tous impliqués émotionnellement, car avec l’école, maîtres et professeurs parlent du Giro. Ils le vivent ainsi.

 

- Vous avez sûrement beaucoup de souvenirs du Giro. Facile ou difficile d’en choisir un ?

Je suis emporté par les pensées sur ce qui m’attend encore. Et je regarde peu en arrière. En tant que supporteur, outre Moser comme tout le monde le sait, j’aimais Indurain. Je le voyais passer en vélo et pour moi c’était un monument vivant. En tant que coureur, la photographie symbole, pas seulement de mes deux Giro, mais de ma carrière, est celle-ci : mes enfants, à l’époque j’en avais deux, qui m’attendent bras ouverts à l’Arena de Verona quand j’ai gagné le second Giro.

 

- A quasiment 38 ans, vous avez mis de côté vos ambitions personnelles pour vous mettre au service de Contador. Vous vous connaissez depuis longtemps, depuis que vous étiez équipiers à la Vuelta Castilla y Leon de 2007 qu’Alberto gagna…

Oui, mais en ce début de saison là j’ai dû le voir cinq fois. Le feeling est né après.

 

- Et c’est-à-dire, quand ?

Une date précise : 20 septembre 2009, Madrid. La Vuelta venait juste de se finir. J’avais terminé quatrième. Alberto n’y avait pas participé. Nous avions dîné dans le même restaurant (Meson Txistu, la cantine historique du Real Madrid). Grâce à deux amis communs, nous avons commencé à parler. J’aurais pu devenir son équipier avant même cette année.

 

- Pourquoi à l’inverse cela ne s’est pas fait ?

La victoire du Giro 2010 avait changé un peu mes plans et tant que je me suis bien senti, j’ai nourri des ambitions personnelles. Je pense que j’ai franchi le pas au bon moment. Je suis fier d’être aux côtés du meilleur coureur en activité pour les grands tours, car ce sont les chiffres qui parlent. Maintenant c’est à moi. La première personne à qui je dois rendre des comptes c’est à moi-même.

 

- Le défi Giro-Tour ce n’est pas trop, même si tu t’appelles Contador ? 

C’est beaucoup. Mais si quelqu’un peut le faire c’est Alberto. Même si ici au Giro sur le papier il a de nombreux rivaux. Porte, Aru, Uran, Pozzovivo notamment.

 

- Que devrez-vous faire au Giro ? Et vous sentez-vous prêt à le faire ?

Oui. Si je n’en n’étais pas capable, je devrais réfléchir. Mais ça n’arrivera pas. Je dois être un gros soutien. Je devrai être indispensable pour Alberto. Nous avons partagé beaucoup de choses durant l’approche du Giro : quasiment deux mois sur le Volcan Teide, où en dehors de l’hôtel il n’y avait que la nature. 

 

- Comment se passaient les journées ?

Petit-déjeuner, vélo, déjeuner, massages, repos, dîner, dodo. Une routine qui te permet de comprendre comme va l’autre d’un simple mouvement des yeux, ou d’une nuance de la couleur de la peau. Presque une symbiose. 

 

- Qu’est-ce qui vous a surpris de Contador ?

Il a un talent incroyable et pourtant il ne s’en contente pas, il travaille toujours plus pour obtenir le maximum. Il sait choisir les hommes avec lesquels il doit s’entourer, et je tiens à dire que c’est un sport où les bons garçons sont en grande majorité. Nous sommes tous dans la même barque et avec une envie de lutter.

 

- Des similitudes entre vous ?

Même façon de gérer le quotidien, même envie d’apprendre, de ne jamais se sentir arrivé. Quant à la méticulosité, même moi je suis impressionné.

 

- Comment communiquez-vous ? En italien ou en espagnol ?

A mi-chemin. Un espagnol italianisé. 

 

- Vous avez développé un signe d’entente particulier, une devise, un mot secret ?

Quand nous sommes particulièrement satisfaits après une journée de dur entraînement, nous sourions et nous disons "jour par jour" en italien. Et "match par match" en espagnol, comme dit Cholo Simeon à l’Atletico Madrid. Un pas à la fois. Ce sera ça le slogan de notre Giro.

 

 

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- Ivan, come si sente quando ormai manca poco al nono Giro d’Italia della sua carriera ?

Sono felice come una Pasqua! Quando sento il Giro avvicinarsi, è sempre così. Questo è un evento nazionale. Appartiene all’Italia intera. Se qualcuno pensa che stiamo parlando solo di ciclismo, ci ha capito poco.

 

- Quale aggettivo associa al Giro ?

Il Giro è contagioso. Di solito la parola sottintende un significativo negativo. In questo caso è l’opposto. È una passione che scavalca i confini e sfonda barriere. Travolge tutti. Me ne sono accorto ancora in questi ultimi giorni di allenamento. Tutti mi salutavano con un riferimento al Giro d’Italia.

 

- E i suoi figli che dicono? Ormai ne ha 4, non si dispiacciono di vederla stare lontano così a lungo ?

Il piccolo Tai, 5 mesi, è inconsapevole. Ma gli altri sono tutti coinvolti emotivamente perché tra scuola e asilo, maestre e professori parlano eccome del Giro. Così lo vivono.

 

- Di ricordi ne avrà tanti. Facile o difficile sceglierne qualcuno ?

Sono travolto dai pensieri per quello che ancora mi aspetta. E indietro guardo poco. Da tifoso, oltre a Moser come sanno tutti, amavo Indurain. Lo vedevo passare in bici e per me era un monumento vivente. Da atleta, la fotografia-simbolo non solo dei miei giri, ma della mia carriera è questa: i miei figli, allora due, che mi aspettano con le braccia alzate all’Arena di Verona quando ho vinto il secondo Giro.

 

- A quasi 38 anni, ha riposto le ambizioni personali per mettersi al servizio di Contador. Vi conoscete da tempo, da quando eravate compagni di squadra alla Vuelta Castilla y Leon del 2007 che Alberto vinse…

Sì, ma in quell’inizio di stagione l’avrò visto cinque volte. Il feeling è nato dopo.

 

- E cioè, quando ?

Una data precisa: 20 settembre 2009, Madrid. Era appena finita la Vuelta. Io avevo chiuso quarto, Alberto non aveva partecipato. Ci trovammo a cena allo stesso ristorante (Meson Txistu, storico "covo" del Real Madrid). Tramite amici comuni, cominciammo a parlare. Sarei potuto diventare suo compagno di squadra anche prima.

 

- Perché invece non è successo ?

La vittoria del Giro del 2010 aveva cambiato un po’ i miei piani e fino a quando me la sono sentita, ho coltivato ambizioni personali. Penso di avere fatto questo passo al momento giusto. Sono orgoglioso di essere al fianco del migliore corridore in attività per i grandi giri, perché sono le cifre che lo dicono. Ora sta a me. La prima persona a cui devo rendere conto sono io stesso.

 

- La sfida Giro-Tour non è troppo, anche se ti chiami Contador ?

È tanto. Ma se uno può farcela è Alberto. Anche se qui i rivali sono tanti. Porte, Aru, Uran, Pozzovivo su tutti, sulla carta.

 

- Che cosa dovrà fare Ivan Basso al Giro ? E si sente pronto a farlo ?

Sì. Se non ne fossi capace, dovrei riflettere. Ma non accadrà. Il mio deve essere un sostegno da big. Dovrò essere indispensabile per Alberto. Abbiamo condiviso molto dell’avvicinamento al Giro: quasi due mesi in cima al vulcano Teide, dove oltre all’albergo c’è solo natura.

 

- Le giornate come passavano ?

Colazione, bici, pranzo, massaggi, riposo, cena, dormire. Una routine che ti permette di capire come sta l’altro dal semplice movimento degli occhi, o da una sfumatura del colore della pelle. Quasi una simbiosi.

 

- Che cosa la colpisce di Contador ?

Ha un talento incredibile eppure non si accontenta, ci lavora sopra per ottenere il massimo. Sa scegliere gli uomini di cui si deve circondare, e ci tengo a dire che questo è uno sport in cui i bravi ragazzi sono la grande maggioranza. Siamo tutti nella stessa barca e con voglia di lottare.

 

- Similitudini tra di voi ?

Stesso modo di gestire la quotidianità, stessa voglia di imparare, di non sentirsi mai arrivati. Quanto alla meticolosità, sono impressionato persino io.

 

- Come comunicate? In italiano o spagnolo ?

A metà strada. Uno spagnolo italianizzato.

 

- Avete sviluppato un cenno di intesa particolare, un motto, una parola segreta ?

Quando siamo particolarmente soddisfatti dopo una giornata di duro allenamento, sorridiamo e diciamo "giorno per giorno" in italiano. E "partido a partido" in spagnolo, come dice il Cholo Simeone per il suo Atletico Madrid. Un passo alla volta. Sarà questo lo slogan del nostro Giro.

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!



07/05/2015
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