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Ivan : "Un seul nom : Italie"

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Au soir de ce dimanche 28 septembre, le cyclisme aura un nouveau champion du monde. C’est en Espagne, à Ponferrada, que le titre va être décerné après quatorze tours de circuit et 254,8 km. Ivan, champion du monde espoir en 1998, sera lui devant sa télévision à supporter ses compatriotes italiens. La sélection de Davide Cassani aura en chef de file Vincenzo Nibali, et elle s’appuiera également sur deux coureurs de la Cannondale : Damiano Caruso et Alessandro De Marchi. Ainsi que Fabio Aru, Giampaolo Caruso, Sonny Colbrelli, Manuel Quinziato et Giovanni Visconti. Mais plus qu’un nom Ivan préfère parler d’un collectif : "Aujourd’hui tous les coureurs s’appelleront Italie". Le coeur de notre Champion battra donc cette après-midi au rythme des azzurri. 

Pour la Provincia di Varese et Alberto Coriele, Ivan nous parle de ce championnat du monde. 

 

- Ivan comment est le parcours de Ponferrada ?

Je ne l’ai pas testé, mais j’ai suivi l’approche à ce mondial et c’est un tracé qui se prête beaucoup à l’interprétation de la course de la part de diverses équipes nationales. Cela dépendra beaucoup de comment le peloton affrontera les deux premiers tours de courses. Sur cette base, au rythme qui sera imposé, le final se décidera. Si la course se fera difficile, les sprinteurs seront mis hors-jeu. 

 

- Ivan un pronostic ?

C’est toujours difficile de faire des pronostics dans une telle course. Je ne suis pas bon avec les pronostics. J’ai mes idées en tête mais je ne veux rien dire, car souvent je porte malheur. J’espère vivement qu’un italien gagnera. Comme nous tous d’ailleurs.

 

- L’équipe d’Italie présente parmi les titulaires deux de tes équipiers à la Cannondale : Damiano Caruso, récent dixième de la Vuelta, et Alessandro De Marchi. En plus de Davide Formolo qui est parmi les réserves. C’est un signe que durant la saison un bon travail a été fait.

Bien-sûr que la Cannondale a fait un bon travail. Ensuite nous verrons quel rôle les garçons auront durant la course. Je pense qu’ils feront un bon mondial, également parce que pour définir bonne une telle course tu ne dois pas forcément gagner. Si tu travailles bien pour tes équipiers, tu as couru excellemment : l’important c’est de tout donner. Et je suis sûr qu’ils le feront, quel que soit le résultat final.

 

- Quels conseils leur donnerais-tu ?

Je ne me sens pas de donner des conseils, la Nazionale n’en a pas besoin, et de nombreuses fois ils ne servent pas. J’ai beaucoup d’amis à l’intérieur du groupe de la Nazionale, avec quelques-uns nous nous connaissons depuis longtemps et nous échangeons des opinions. Mais ça vaut surtout du point de vue psychologique. Car l’équipe sait très bien quoi faire, le commissaire technique Cassani a les idées claires lui aussi. Ils savent parfaitement comment se diriger sans mes conseils. 

 

- Le mondial pourra également réserver des surprises, ouvrir la route à d’éventuels outsiders. 

Il ne faut pas penser à une surprise individuel, espérons qu’à surprendre ce soit l’Italie. Pour chaque coureur, aujourd’hui le nom sera Italie. Ils devront courir pour le maillot qu’ils endossent. Il sera important qu’ils raisonnent pour l’équipe et non pour eux-mêmes. 

 

- Le mondial sera une des dernières courses de Cadel Evans, qui a votre âge et qui a été votre adversaire, avec notamment le tête à tête inoubliable sur le Zoncolan en 2010. En février, après le Tour Down Under, chez lui en Australie, il descendra définitivement de vélo. 

Je respecte le choix de Cadel, à 37 ans un coureur doit ressentir à l’intérieur ce qu’il veut faire de son futur. Il a énormément gagné et il a beaucoup donné. Lui et moi nous avons eu des approches différentes, des carrières différentes. Moi j’ai décidé de continuer dans un rôle différent, dans lequel je me vois parfaitement. 

 

 

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- Ivan come è il percorso di Ponferrada ?

Chiaramente non l’ho provato di persona, ma ho seguito l’avvicinamento ed è un disegno che si presta molto all’interpretazione della corsa da parte delle varie nazionali. Molto dipenderà da come il gruppo affronterà i primi due terzi di gara. In base a questo, al ritmo che verrà imposto, si deciderà il finale. Se la corsa si farà dura, i velocisti saranno tagliati fuori.

 

- Ivan un pronostico ?

È sempre difficile fare pronostici in gare così. Non sono bravo con i pronostici, ho le mie idee in testa ma non voglio dire nulla, perché spesso mi espongo e porto sfortuna. Spero vivamente che vinca un italiano, come tutti noi d’altronde.

 

- La squadra azzurra presenta tra i titolari due tuoi compagni alla Cannondale, Damiano Caruso, decimo alla Vuelta, e Alessandro De Marchi, oltre a Davide Formolo tra le riserve. Segnale che durante la stagione è stato fatto un buon lavoro. 

Certo che la Cannondale ha fatto un buon lavoro, poi vedremo che ruolo avranno in corsa i ragazzi. Penso che faranno un buon Mondiale, anche perché per definire buona una corsa così non devi per forza vincere. Se lavori bene per i compagni, hai corso ottimamente : l’importante è dare tutto. E sono sicuro che lo faranno, a prescindere dal risultato finale.

 

- Quali consigli daresti ?

Non mi sento di dare nessun consiglio, la Nazionale non ne ha bisogno, e tante volte non servono. Ho tanti amici dentro il gruppo della nazionale, con alcuni ci conosciamo da tempo e ci scambiamo opinioni. Ma sono sfumature, che possono valere più che altro dal punto di vista psicologico. Perché la squadra sa benissimo cosa fare, anche il ct Cassani ha le idee chiare. Sanno perfettamente come muoversi, senza i miei consigli.

 

- Il Mondiale potrà anche riservare sorprese, aprire la strada ad eventuali outsider.

Non è il caso di pensare alla sorpresa di un singolo, speriamo che a sorprendere sia l’Italia. Per ogni corridore, oggi il cognome sarà Italia. Dovranno correre per la maglia che indossano. Sarà importante per gli italiani ragionare per il gruppo e non per sé stessi.

 

- Il Mondiale sarà una delle ultime recite di Cadel Evans, il tuo coetaneo, e che è stato il tuo avversario con l’indimenticabile testa a testa sullo Zoncolan nel 2010. A febbraio scenderà definitivamente dalla bicicletta, dopo il Tour Down Under, la gara di casa in Australia. 

Rispetto la scelta di Cadel, a 37 anni un atleta deve sentirsi dentro ciò che vuole fare del proprio futuro. Ha vinto tantissimo e ha dato tanto. Io e lui abbiamo avuto approcci diversi, carriere diverse. Io ho deciso di continuare in un ruolo diverso, in cui mi rivedo perfettamente.

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!



28/09/2014
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