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Ivan : "J'ai reçu un formidable soutien"

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L’automne est arrivé il y a quelques jours et la saison cycliste touche à sa fin. Pour Ivan en revanche, après un difficile été, c’est le printemps. Notre Champion retrouve petit à petit la douce sensation d’être sur un vélo. Depuis qu’il a été autorisé à se remettre en selle en août dernier, Ivan redécouvre son sport à travers des sorties en vélo entre amis ou avec les supporteurs, comme c’était le cas ce samedi en Espagne, avec la Marcha de Valencia. Lui qui connaissait surtout l’aspect compétition, apprécie beaucoup ces moments de pur plaisir. Quant à remettre un dossard sur le dos et retrouver le haut niveau, Ivan n’a pour l’instant pas pris de décision. Il en discutera ces prochains jours avec le manager général de l’équipe, Stefano Feltrin. 

À l’occasion de son passage en terre espagnole, Miguel Ángel Rodríguez, du journal Marca, a rencontré Ivan. Une interview à la fois touchante et pleine d’optimisme, que vous retrouvez ci-dessous traduite en français et en italien. Et après les traductions vous pouvez également regarder l'interview en vidéo.

 

 

- Comment allez-vous après tout ce que vous avez vécu ? 

Je me sens bien. J’ai passé les examens les plus importants et tout est satisfaisant. J’ai laissé le pire derrière moi et j’affronte trois mois sans contrôles. Maintenant, seulement les sensations et penser à de bonnes choses. 

 

 

- Que s’est-il passé lorsque vous êtes remonté sur le vélo pour la première fois après l’opération ?

Pendant de nombreuses années, le vélo fut pour moi un instrument de compétition. Et là je ne pouvais pas m’entraîner, mais voir le vélo me donnait de la joie. Ne pas pouvoir faire de compétition m’a cependant fait aimer le vélo autrement. La Marcha de Valencia est une autre raison d’en profiter.

 

 

- Qu’avez-vous ressenti au moment où on vous a dit que vous aviez un cancer ?

Ce fut très fort. En un instant tu passes du Tour à l’hôpital, mais j’ai eu beaucoup de chance. La peur n’a pas duré longtemps. J’ai été chanceux. C'est un bien précieux que je dois conserver toute ma vie. 

 

 

- Pensez-vous que vous retrouverez votre niveau d’avant ?

Je ne pense pas à ça. L’âge influence beaucoup et ce qui prime c’est la santé. Le message important c’est le soutien que j’ai reçu de tous les membres de mon équipe, la Tinkoff-Saxo. Le soutien humain a été formidable. Cela t’aide beaucoup à surmonter les moments difficiles.

 

 

- Quel appel a été particulièrement spécial ou a généré la plus grande surprise durant cette période ?

J’ai reçu beaucoup de messages et je vous assure que j’ai répondu à tout le monde. Mais 1500 messages on ne peut pas y répondre en un jour. Il y a des gens qui t’écrivent, d’autre qui t’appellent, d’autres qui te regardent et tu sais ce qu’elles veulent te dire. Chacun est spécial.

 

 

- Vous avez encore un an de contrat avec la Tinkoff. Quels sont vos objectifs à court terme ?

Pour l’heure ce n’est pas le moment de parler du futur. Ma décision dépendra de ce que je pense et de ce que l’équipe pense. Nous devons parler car la question est très importante. Ma relation avec l’équipe, la direction et les coureurs, est une relation entre hommes. Elle est très solide. Ça ne peut pas mieux se passer.

 

 

- Croyez-vous Contador quand il dit qu’il prendra sa retraite en 2016 ?

J’ai une relation très spéciale avec Alberto. Il a été d’un grand soutient tout au long de ma convalescence. Je donne une grande valeur aux relations personnelles et je ne parle pas d’Alberto. C’est une forme de protection d’une très forte et sincère amitié.

 

 

- C’est possible de gagner le Giro et le Tour dans la même saison ?

Je crois que pour Alberto oui.

 

 

- Comment c’est d’avoir Oleg Tinkov comme patron ? Vu de l’extérieur on a l’impression qu’il y a une forte pression avec lui.

C’est très simple. C’est un propriétaire qui est passionné et qui vit pour son équipe. Il demande le maximum à ses coureurs. La pression est très positive et fonctionne car il a une forte passion. 

 

 

- Avez-vous été surpris par la performance de Sagan à Richmond ?

Le plus fort a gagné. Mais le plus fort du monde dans les courses d’un jour. Quand on termine deuxième ou troisième l’attente est très élevée et on a l’impression que ça ne veut pas marcher. Le maillot de champion du monde ne pouvait avoir un meilleur représentant.

 

 

- Pour finir, votre compatriote Fabio Aru a décroché son premier grand tour en Espagne. Nous assistons à l’éclosion de la nouvelle star du cyclisme mondial ?

Troisième au Giro, deuxième de la Vuelta, deuxième au Giro, premier à la Vuelta…La trajectoire ascendante est claire. C’est un coureur intelligent. Nibali a également un niveau comparable à Aru. Les deux ont partagé des objectifs communs et ils ont été à la hauteur. Et ce n’est pas facile.

 

 

 

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- Come stai dopo tutto quello che hai passato ?

Mi sento bene. Ho passato gli esami più importanti e tutto è soddisfacente. Ho lasciato il peggio alle spalle e mi trovo di fronte a tre mesi senza controlli. Ora solo sensazioni e pensare a cose buone.

 

 

- Cosa è successo quando sei tornato in sella per la prima volta dopo l’operazione ?

Per anni, la bici fu per me uno strumento di competizione. E lì non potevo allenarmi, ma vedere la bici mi dava gioia. Non poter competere mi ha però fatto amare la bici diversamente. La Marcha de Valencia è un altro motivo di approfittarne.

 

 

- Cosa hai provato quando hai saputo che avevi il cancro ?

Fu molto forte. In un istante passi dal Tour all’ospedale, ma sono stato molto fortunato. La paura non è durata molto tempo. È un bene prezioso che devo conservare tutta la mia vita.

 

 

- Pensi di ritrovare il tuo livello di prima ?

Non penso a questa cosa. L’età influenza molto e ciò che premia è la salute. Il messaggio importante è il sostegno che ho ricevuto da tutti i membri della mia squadra, la Tinkoff-Saxo. Il sostegno umano è stato formidabile. Questo ti aiuta molto a superare i momenti difficili.

 

 

- Quale chiamata è stata particolarmente speciale o ha generato la più grande sorpresa durante questo periodo ?

Ho ricevuto tanti messaggi e vi assicuro che ho risposto a tutti. Ma a 1500 messaggi non si può rispondere in un giorno. Ci sono persone che ti scrivono, altre che ti telefonano, altre che ti guardano e sai cosa vogliono dirti. Ognuno è speciale.

 

 

- Hai ancora un anno di contratto con la Tinkoff. Quali sono i tuoi obiettivi a breve termine? 

Per ora non è il momento di parlare del futuro. La mia decisione dipenderà da quello che penso e da quello che pensa la squadra. Dobbiamo parlare perché la questione è molto importante. Il mio rapporto con la squadra, i dirigenti ed i corridori è una relazione tra uomini. È molto solida. Non può andare meglio.

 

 

- Credi Contador quando dice che si ritirerà nel 2016 ?

Ho un rapporto molto speciale con Alberto. È stato di un grande sostegno durante la mia convalescenza. Do un grande valore alle relazioni personali e non parlo di Alberto. È come una protezione di una fortissima e sincera amicizia.

 

 

- È possibile vincere il Giro ed il Tour nella stessa stagione ?

Credo che per Alberto sì.

 

 

- Come è avere Oleg Tinkov come padrone ? Visto dall’esterno si ha l’impressione che c’è una forte pressione con lui. 

È molto semplice. È un proprietario che è appassionato e che vive per la sua squadra. Chiede il massimo ai suoi corridori. La pressione è molto positiva e funziona perché ha una forte passione.

 

 

- Sei rimasto sorpreso dalla prestazione di Sagan a Richmond ?

Il più forte ha vinto. Ma il più forte al mondo nelle corse di un giorno. Quando si finisce secondo o terzo l’aspettativa è molto alta e sembra che non vuole funzionare. La maglia del campione del mondo non poteva avere un rappresentante migliore.

 

 

- Ultima domanda, il tuo compatriota Fabio Aru ha vinto il suo primo grande Giro in Spagna. Stiamo assistendo alla nascita della nuova stella del ciclismo mondiale ?

Terzo al Giro, secondo alla Vuelta, secondo al Giro, primo alla Vuelta... La traiettoria ascendente è chiara. È un corridore intelligente. Nibali  ha anche un livello paragonabile ad Aru. Entrambi hanno condiviso obiettivi comuni e sono stati all'altezza. E non è facile.

 

 


 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!



03/10/2015
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