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Le palais des glaces de Milano accueillait cette après-midi la présentation du Giro 2014. Quelques grands noms étaient dans la salle, comme le vainqueur en titre Vincenzo Nibali, le troisième du Tour Nairo Quintana, Cadel Evans, Alejandro Valverde, Michele Scarponi, Rigoberto Uran, Andy Schleck, Moreno Moser ou encore Damiano Caruso. Ivan, qui s’envolera demain à destination de la Chine pour y courir le Tour de Pékin, avait également fait le déplacement. Il ne le regrette pas car le tracé qu’il a découvert lui plaît beaucoup : "C’est un Giro équilibré mais mon expérience m’enseigne que même si les premières étapes n’ont pas un profil significatif, elles peuvent présenter des difficultés comme le vent. Je n’ai jamais trouvé un Tour d’Italie facile, même quand les altimètres étaient à la portée de tous". Mais à qui convient-il le mieux ce parcours ? Ivan mise sur un homme tout terrain : "C’est un Giro qui sera gagné par le coureur le plus complet mais aussi par celui qui sera le plus attentif et le meilleur au niveau tactique pour gérer les étapes compliquées. Il faudra avoir une grande équipe pour le chrono par équipes, pour ensuite gérer la première partie du Tour d’Italie. Et la dernière partie c’est l’habituel menu, très dur. La troisième semaine il y a énormément de montées".

Et justement parmi toutes ces montées il y aura le mythique Monte Zoncolan, où en 2010 Ivan avait vécu la plus grande émotion de sa carrière : "Le Zoncolan c’est une montée spéciale, les montées qui ont offert de grandes victoires restent dans le cœur du coureur et de ses supporters. J’espère être acteur comme en 2010 et que peut-être cela se finisse de la même façon". Car en 2010 on connait tous la magnifique fin de Giro vécue par Ivan dans l’Arena di Verona. C’était alors son deuxième sacre, après celui obtenu en 2010. Cette année il visait un triplé mais il n’a finalement pas pu prendre le départ. Ce n’est que partie remise pour 2014 ?  Ivan lui n’abdique pas : "Gagner un troisième Giro ce serait vraiment l’apothéose pour couronner une carrière. C’est très très difficile mais il n’y a rien d’impossible donc il faut y croire. C’est un Giro qui me plaît beaucoup. Pour l’heure c’est encore tôt pour savoir si j’en serai, il faut attendre de voir les autres parcours. Mais j’ai cette course dans le cœur, donc il y a de grandes chances que ce soit mon objectif. Car on peut le retourner dans tous les sens, le Giro est toujours très beau. Vous le dis quelqu’un qui en rêvait enfant, qui en étant devenu grand en a gagné deux et qui n’arrête pas de rêver le troisième".

Après une année marquée par la malchance notre Champion continue donc de rêver. Il a bien raison, car aucune nuit n’est assez longue pour empêcher le soleil de se lever. 

FORZA IVAN !!!!!