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Ivan : "Le Tour te transmet quelque chose d'incroyable"

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C’est un Ivan tout sourire qui était ce soir à la présentation des équipes du Tour de France. Le Tour notre Champion l’aime tant. C’est sur nos routes qu’il s’est révélé et chaque fois qu’il y revient l’émotion est intacte. Et pour sa dernière Grande Boucle, l’attend une mission spéciale : celle d’aider son leader Alberto Contador a remporté le Tour, un mois après sa victoire au Giro. C’est d’ailleurs Alberto qui a fortement voulu avoir Ivan auprès de lui durant ces trois semaines de course. Plus qu’un rapport sportif, entre les deux coureurs est née une vraie belle complicité. Après une longue carrière en leader, Ivan a eu l’humilité de se réinventer équiper de luxe. Un pari d’ores et déjà gagnant et qui pourrait le devenir encore plus si par bonheur Alberto se parait de jaune sur les Champs-Élysées.
Pour Alberto Coriele de La Provincia di Varese, Ivan nous raconte ses sensations avant son neuvième Tour de France.

 

- Ivan, vous revenez sur le Tour après trois ans d’absence. Vous êtes content ?

Oui : c’est une sensation très belle, car le Tour depuis toujours signifie pour moi quelque chose de spécial. C’est une course passionnante, qui te transmet quelque chose d’incroyable, au-delà des résultats que l’on obtient en course. C’est une expérience professionnelle unique à chaque fois. 

 

- Avec quelles sensations vous vous présentez au départ à Utrecht ? 

Durant le mois de juin j’ai dû essayer de récupérer des efforts accumulés au Giro, tout comme mes équipiers. J’ai d’abord recouru à La Route du Sud puis au championnat italien. Le Tour est une course qui se gagne plus avec la tête qu’avec les jambes, ça a toujours été ainsi. Nous sommes une forte équipe, vue et revue par tout le staff, nous savons que nous pouvons très bien soutenir Alberto vers son objectif. 

 

- Parlons de Contador. Comment va-t-il ?

Très bien, il est revenu en gagnant La Route du Sud. C’est un champion, il est comme tous les champions dans les grandes courses il tient à bien faire. Nous sommes à ses côtés, nous essaierons de le soutenir au mieux, conscients que dans ce type de course tout peut changer en un instant.

 

- La Tinkoff-Saxo a reçu beaucoup de critiques durant le Tour d’Italie, en résultant inférieure à l’Astana. Comment avez-vous réagi à cette situation ? 

Je suis de l’idée que chacun doit faire son propre travail : il y a qui court en vélo et qui émet les critiques. Pour moi la critique est un travail, et comme tel je le respecte : je continue à faire le mien, tout comme mes équipiers continuent à faire le leur, en essayant de le faire du mieux possible. Un sportif doit savoir accepter la critique, quelqu’un qui fait ce métier doit cohabiter avec ça, car ensuite arrivera le jour des louanges. Et une critique arrive toujours en second lieu, car les grands coureurs sont déjà suffisamment critiques avec eux-mêmes et ils savent très bien quand ils ont mal couru. 

 

- Vous êtes satisfait de votre championnat italien ?

Je ne pense plus à ma prestation personnelle, ce temps est désormais révolu. J’étais en course pour essayer de comprendre les sensations avant le Tour. Évidemment qu’ensuite on veut toujours bien faire, mais l’objectif de ce mois c’est celui de me présenter lucide et en forme pour le Tour de France.

 

- Hier avec votre équipe, la Tinkoff-Saxo, vous avez testé le pavé, que vous trouverez mercredi lors de la quatrième étape, celle de Seraing-Cambrai de 223,5 km. L’an passé Contador a perdu du temps face à Nibali sur le pavé : il y a plus de confiance cette année ?

C’est une étape différente par rapport à celle de l’an passé. Nous avons fait un repérage sur une partie du parcours, mais Alberto se sent tranquille sur ce terrain. Puis l’an passé il y a eu du mauvais temps, et ce n’est pas dit que ça se représente cette année. Donc le vrai problème nous l’affronterons le jour de l’étape.

 

- Vous, qui les avez courus tous les deux de nombreuses fois, pouvez-vous nous dire quels sont les différences entre le Giro et le Tour ?

La différence principale c’est le climat : en France il fait beaucoup plus chaud. La forme du parcours change également, il n’y a pas de Mortirolo ou de Zoncolan, les montées sont différentes. Au Tour même un pont ou un viaduc peut changer la situation et les coups de bordure peuvent être fatals. Et la concurrence est également différente, même si il faut dire que ces dernières années cet aspect est moins vrai, vu que les grands champions participent un peu à tous les grands tours.

 

- Froome, Nibali et Quintana. La concurrence pour Contador est de très haut niveau.

Bien-sûr, et cela rend la course encore plus fascinante, donc gagner pourrait être encore plus beau et stimulant. Surtout après avoir déjà gagné le Tour d’Italie en mai. Vincenzo est le favori car il a triomphé l’an passé : je l’ai vu prêt, aussi bien au Dauphiné qu’au championnat. Ce sera un tour étoilé car tous les plus forts y arrivent en forme et avec de grands résultats.

 

- Tout se décidera durant la troisième semaine ? Contador à la longue peut payer les efforts du Giro ?

En réalité je ne crois pas que tout se décide en troisième semaine : nous nous irons à fond tout de suite, car je le répète, tout peut arriver à tout moment. Désormais on ne peut plus dire que la première semaine du Tour est pour les sprinteurs. Ce n’est plus ainsi, donc je ne crois pas que les grands attendront la troisième semaine. 

 

 

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- Ivan, lei torna al Tour dopo tre anni di assenza. È felice ? 

Sì : è una sensazione bellissima, perché il Tour da sempre significa per me qualcosa di speciale. È una corsa coinvolgente, che ti trasmette qualcosa di incredibile, a prescindere dai risultati che si ottengono in corsa. È un’esperienza professionale unica ogni volta.

 

- Con che sensazioni si presenta al via di Utrecht ?

In questo mese ho dovuto cercare di recuperare le fatiche accumulate al Giro, così come i miei compagni. Sono tornato in corsa alla Route du Sud prima e al campionato italiano poi. Il Tour è una corsa che si vince più con la testa che con le gambe, è sempre stato così. Siamo una squadra forte, vista e rivista da tutto lo staff, sappiamo di poter fare molto bene per sostenere Alberto verso il suo obiettivo.

 

- Ecco, parliamo di Contador. Come sta ?

Benissimo, è rientrato vincendo la Route du Sud. È un fuoriclasse, e come tutti i fuoriclasse nelle grandi corse ci tiene a far bene. Noi siamo al suo fianco, cercheremo di supportarlo al meglio, consapevoli che in corse del genere tutto può cambiare in un attimo.

 

- La Tinkoff-Saxo ha ricevuto molte critiche durante il Giro d’Italia, essendo risultata inferiore all’Astana. Come avete reagito a questa situazione ?

Sono dell’idea che ognuno debba fare il proprio mestiere : c’è chi corre in bici e chi fa la critica. Per me la critica è un lavoro, e come tale lo rispetto : io continuo a fare il mio, così come i miei compagni continuano a fare il loro, cercando di farlo al meglio possibile. Un uomo di sport deve saper accettare la critica, uno che fa questo mestiere deve convivere con questo, perché poi arriverà il giorno delle lodi. Aggiungo che una critica arriva sempre seconda, perché i corridori di qualità sono già abbastanza critici con sé stessi e sanno benissimo quando hanno corso male.

 

- È soddisfatto della sua prova al campionato italiano ?

Non penso più alla mia prestazione personale, quel tempo è passato ormai. Ero in gara per cercare di capire le sensazioni prima del Tour. Ovvio che poi si cerca sempre di fare bene, ma lo scopo di questo mese era quello di presentarmi lucido ed in forma per il Tour de France.

 

- Ieri con la sua squadra, la Tinkoff- Saxo, ha provato lo spauracchio del pavé, che troverete martedì nella quarta tappa, la Seraing-Cambrai di 223,5 km. L’anno scorso Contador pagò dazio a Nibali sul pavé : c’è più fiducia quest’anno ?

È una tappa diversa rispetto a quella dello scorso anno. Abbiamo fatto un sopralluogo su una parte del percorso, ma Alberto si sente tranquillo su questa superficie. Poi l’anno scorso ci fu pure il maltempo, e non è detto che si ripresenti quest’anno. Quindi il vero problema lo affronteremo il giorno della tappa.

 

- Lei, che li ha corsi entrambi molte volte, ci può dire quali sono le grandi differenze tra Giro e Tour ?

La differenza principale è il clima : in Francia fa molto più caldo. Cambia anche la conformazione del percorso, non si trovano i Mortirolo o gli Zoncolan, le salite sono diverse. Al Tour anche un ponte o un cavalcavia può cambiare la situazione e i ventagli possono risultare letali. Poi è diversa anche la concorrenza, anche se c’è da dire anche che negli ultimi anni questo aspetto si è assottigliato, visto che i grandi campioni partecipano un po’ a tutti i grandi giri.

 

- Froome, Nibali e Quintana. La concorrenza per Contador è di altissimo livello.

Certo, e rende più affascinante la corsa, quindi vincere potrebbe essere ancora più bello e stimolante. Soprattutto dopo aver vinto già il Giro d’Italia a maggio. Vincenzo è il favorito perché ha trionfato l’anno scorso: l’ho visto pronto, sia al Delfinato che all’italiano. Sarà un Tour stellare, perché tutti i più forti ci arrivano in forma e con grandi crediti di risultato.

 

- Si deciderà tutto nella terza settimana ? Contador alla lunga può pagare le fatiche del Giro ?

In realtà non credo si decida tutto nella terza settimana : noi andremo a tutta fin da subito, perché ripeto, può succedere di tutto in ogni momento. Sono convenzioni che ormai non valgono più, come l’idea che la prima settimana del Tour sia per velocisti. Non è più così, quindi non credo che i grandi aspetteranno la terza settimana.

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!



02/07/2015
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