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Ivan : "Mon rôle sera différent mais ma passion est intacte"

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À l’heure de la rentrée pour les écoliers, les cyclistes sont eux en train de terminer la saison. Pour Ivan cette fin d’année sera un moment particulier, puisqu’elle marquera la fin de son aventure chez Cannondale. L’équipe va fusionner avec Garmin mais la situation est malheureusement critique pour les coureurs et le staff. Ivan a lui eu la chance de retrouver une formation de premier plan, avec la Tinkoff-Saxo, qui l’a engagé pour deux ans. Deux années durant lesquelles Ivan va maintenant endosser un nouveau rôle : finit le capitaine qui luttait pour la victoire des grands tours, il sera à présent équipier d’Alberto Contador et Rafal Majka, qui viseront tous deux respectivement la victoire sur le Tour de France et le Tour d’Italie. Ce changement de costume stimule Ivan, car si notre Champion a peiné ces dernières années, jamais la motivation ne lui a manqué. Ivan pédale par amour et par passion. 

Samedi, après l’entraînement, il a fait un petit détour par le siège de La Provincia di Varese. L’occasion de discuter de sa fin de saison, de sa future équipe, de son nouveau rôle, de sa famille… Voici son interview réalisée par Alberto Coriele. 

 

- Ivan nous t'attendons à la Tre Valli ?

Bien-sûr, je devrais participer aux trois courses du triptyque lombard. Si je devais décider d'en sauter une, ce ne serait pas la Tre Valli Varesine. Trop belle pour ne pas la courir.

 

- Ce sont tes dernières apparitions en maillot Cannondale. À quand le salut ?

Nous n'avons pas encore établi de calendrier pour la fin de saison. Je pense cependant que je pourrais terminer la saison au Tour de Lombardie, une autre course au charme absolu.

 

- Après 7 ans, comment ce sera de changer d’équipe ?

C’est étrange, mais je suis en train de bien le vivre. Je quitte un groupe, une équipe qui cessera d’exister, nous nous séparerons tous, chacun prenant sa route. Il y a qui comme moi, Sagan et d’autres, ont déjà trouvé une équipe, et qui cherche encore. Nous du groupe historique nous sommes en train de beaucoup nous aider, ce n’est pas une situation simple.

 

- Une toute nouvelle aventure t’attend.

Et je ne sais pas comme elle sera. J’apporterai avec moi tout mon bagage d’expérience, après 7 ans en tant que capitaine dans une équipe italienne. J’ai toujours fait au maximum mon travail, à l’entraînement et en course. Et je continuerai à le faire, avec un rôle différent.

 

- Après une carrière de capitaine, il est temps de se mettre en retrait.

Une expérience et un rôle tous nouveaux. Et c’est normal ainsi, pour être honnête. L’Ivan Basso capitaine est désormais passé de mode, ça n’a pas de sens de continuer à poursuivre des objectifs que je ne peux pas atteindre. Je fais un pas en arrière, je me mets à disposition.

 

- Combien cela est difficile cependant ?

J’ai toujours été habitué à lutter pour les grands objectifs, pour gagner les grands tours. Mais ce ne sera plus mon devoir à la Tinkoff-Saxo, ils ne m’ont pas pris pour cela et nous le savons tous. Je servirai de couveuse aux jeunes comme Majka et Kiserlovski.

 

- Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné durant les dernières saisons ?

À un certain âge, quand les résultats n’arrivent plus, il y a deux raisons : ton physique ne réagit plus, ou bien tu te laisses aller et tu ne t’investis plus suffisamment pour atteindre ces résultats, tu cesses de faire la "vie de coureur". Moi je n’ai jamais arrêté de m’entraîner durement, et les gens le savent. Je me rends seulement compte que certains objectifs ne sont plus à ma portée, comme le dernier Tour d’Italie.

 

- Expliques-nous ton Giro. 

Je l’ai préparé même mieux que les autres années, plus de six mois d’entraînement pour arriver le plus en forme possible. Et pourtant j’allais doucement, et ça désolait encore plus mes équipiers, qui m’avaient vu transpirer en stage pendant tout l’hiver. Ils étaient encore plus désolés que moi, car ils me voyaient le moral à zéro malgré le fait que j’avais travaillé dur pour le Giro. Mais cela n’a pas été ça le premier signal d’alarme. 

 

- Lequel ?

Les premiers doutes sont arrivés après le Giro 2012, gagné par surprise par Hesjedal. Au classement général je finis cinquième, mais je fus en lice pour la victoire finale jusqu’au Stelvio. Puis cela se passa comme nous le savons, mais à la fin de ce Giro je commençai à me demander si ce rôle m’allait encore bien. 

 

- Et tu n’as rien à te reprocher ?

Je ne me suis jamais rien reproché, car chaque soir je vais au lit en sachant que j’ai donné le maximum. Je ne m’épargne jamais, et toute ma carrière cela a été ainsi. Sortir de moi le maximum possible. Les supporters le savent, ils ne m’ont jamais critiqué, pas même ces dernières saisons durant lesquelles les résultats ne sont pas arrivés, car je me suis construit une crédibilité. Ils me voient m’entraîner durement, ils savent que je m’investis à fond.

 

- Un athlète qui ne s’épargne jamais, cela plairait à Sannino (entraîneur de football).

Surtout Sannino me plait. J’aimerais bien organiser une rencontre avec lui pour trouver des points communs sur la gestion d’une équipe de football et une de cyclisme. J’ai su qu’il a quitté Watford, ça me déplait. Mais maintenant qu’il est revenu en Italie, je saisis l’occasion pour l’inviter à suivre la Tre Valli Varesine dans une voiture de la Cannondale. Ce serait vraiment intéressant.

 

- Qu’en penses-tu de Stefano Bettinelli et de son Varese ?

Je ne le connais pas personnellement, mais tous le monde me parle en bien de lui. Il m’a rappelle beaucoup Sannino, et c’est une grande comparaison. Je suis souvent en contact avec Gabriele Ambrosetti, il me parle de Varese et avec lui aussi je discute souvent sur la gestion d’une équipe. J’ai promis que je viendrai au stade avec mon fils Santiago, je crois le 27 septembre contre le Trapani. 

 

- Santiago suivra les traces du papa ?

Non, lui est un futur footballeur. Même si souvent je l’emmène rouler. Mais dans sa tête il y a le ballon, c’est un milaniste comme son père. Parfois je l’emmène au stage pour voir Milan, et souvent en vélo nous allons à Milanello avec ses amis pour voir les footballeurs qui sortent après l’entraînement. Mon rêve c’est de le voir en Serie B avec le maillot de Varese.

 

- Le football vit un moment de crise, mais il ne semble pas que le cyclisme se porte beaucoup mieux.

Dans le cyclisme également il y a une fuite de sponsor qui est dramatique. J’aimerais lancer un appel aux sponsors pour investir dans le cyclisme, il y en a vraiment besoin. Les équipes coûtent, ce n’est pas un engagement simple de maintenir les coureurs, les structures, le staff médical et technique, gérer les transferts et les stages.

 

- En attendant s’approchent les Mondiaux de Ponferrada, un jugement sur l’Italie de Cassani ?

Davide a plus de quarante ans d’expérience dans le cyclisme, il est maniaque et veut approfondir chaque moindre détail. Même quand il était consultant, souvent au départ il allait vers les coureurs pour leur poser des questions techniques, sur les rapports ou sur les matériaux, sur l’alimentation. Il sait comment préparer la course, il n’a pas Sagan ou Degenkolb, donc il doit la préparer de façon à faire venir la fièvre aux autres.

 

- Pour finir, racontes-nous ton Alfredo Martini.

C’était un personnage énorme, même dans les moments les plus noirs du cyclisme il savait donner le sourire aux gens. Il n’était jamais destructif, il trouvait toujours le côté positif. Il savait attirer l’attention, quand il parlait, il y avait un silence absolu dans le public.

 

 

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- Ivan, ti aspettiamo alla Tre Valli ?

Certo, dovrei partecipare a tutte e tre le corse del trittico lombardo. Se dovessi decidere di saltarne una, non sarebbe comunque la Tre Valli Varesine. Troppo bella per non correrla.

 

- Sono le tue ultime apparizioni in maglia Cannondale. Quando il saluto ?

Non abbiamo ancora stabilito il calendario per il finale di stagione. Penso però che potrei chiudere la stagione al Giro di Lombardia, altra corsa dal fascino assoluto.

 

- Dopo 7 anni, come sarà cambiare squadra ?

Strano, ma lo sto vivendo bene. Vado via da un gruppo, una squadra che smetterà di esistere, ci divideremo tutti quanti, ognuno per la sua strada. Chi come me, Sagan e altri, ha già trovato squadra e chi ancora sta cercando una sistemazione. Noi del gruppo storico ci stiamo aiutando tantissimo, non è una situazione semplice.

 

- Ti aspetta un’avventura tutta nuova.

E non so come sarà. Porterò con me tutto il mio bagaglio di esperienza, dopo 7 anni da capitano in una squadra italiana. Ho sempre fatto al massimo il mio lavoro, in allenamento ed in gara. E continuerò a farlo, con un ruolo diverso.

 

- Dopo una carriera da capitano, è tempo di farsi da parte.

Un’esperienza ed un ruolo tutti nuovi. Ed è giusto così, ad essere sinceri. L’Ivan Basso capitano è ormai passato di moda, non ha senso continuare ad inseguire traguardi che non posso raggiungere. Faccio un passo indietro, mi metto a disposizione.

 

- Quanto è difficile però ?

Sono sempre stato abituato a lottare per i grandi traguardi, per vincere i grandi giri. Ma non sarà più il mio compito alla Saxo Tinkoff, non mi hanno preso per questo e lo sappiamo tutti. Farò da chioccia a giovani come Majka, Kiserlovski.

 

- Cosa non ha funzionato nelle ultime stagioni ?

Ad una certa età, quando i risultati non arrivano più, le ragioni sono due: il tuo fisico non regge più, oppure ti lasci andare e non ti impegni più a sufficienza per raggiungere quei risultati, smetti di fare "vita da atleta". Io non ho mai smesso di allenarmi duramente, e la gente lo sa. Mi rendo solamente conto che alcuni obiettivi non sono più alla mia portata, come l’ultimo Giro d’Italia.

 

- Spiegaci il tuo Giro.

L’ho preparato addirittura meglio rispetto agli altri anni, oltre sei mesi di allenamenti per arrivare il più in forma possibile.Eppure andavo piano, e spiaceva di più ai miei compagni, che mi hanno visto faticare in ritiro per tutto l’inverno. Spiaceva a loro prima ancora che a me, perché mi vedevano giù di morale nonostante avessi lavorato sodo per il Giro. Ma non è stato questo il primo campanello d’allarme.

 

- Quale ?

I primi dubbi sono sorti dopo il Giro del 2012, vinto a sorpresa da Hesjedal. In classifica generale chiusi quinto, ma restai in lizza per la vittoria finale fino allo Stelvio. Poi andò come sappiamo, ma alla fine di quel Giro iniziai a domandarmi se quel ruolo andasse ancora bene per me.

 

- E non hai nulla da rimproverarti ?

Non mi sono mai rimproverato nulla, perché ogni sera vado a letto sapendo di aver fatto il massimo. Non mi risparmio mai, e tutta la mia carriera è stata così. Tirare fuori da me stesso il massimo possibile. I tifosi lo sanno, non mi hanno mai criticato nemmeno in queste stagioni in cui i risultati non sono arrivati, perché mi sono costruito una credibilità. Mi vedono allenarmi duramente, sanno che mi impegno a fondo.

 

- Un atleta che non si risparmia mai, piacerebbe a Sannino.

Soprattutto Sannino piace a me. Mi piacerebbe organizzare un confronto con lui per trovare punti in comune sulla gestione di una squadra di calcio ed una di ciclismo. Ho saputo che ha lasciato il Watford, mi spiace. Ma ora che torna in Italia, colgo l’occasione per invitarlo a seguire la Tre Valli Varesine in un’ammiraglia della Cannondale. Sarebbe davvero suggestivo.

 

- Cosa ne pensi Stefano Bettinelli e del suo Varese ?

Non lo conosco personalmente, ma tutti mi parlano bene di lui. Ricorda molto Sannino, ed è un gran paragone. Mi sento spesso con Gabriele Ambrosetti, mi parla del Varese e anche con lui mi confronto spesso sulla gestione del gruppo. Ho promesso che verrò allo stadio con mio figlio Santiago, credo già il 27 settembre contro il Trapani.

 

- Santiago seguirà le orme del padre ?

No, lui è un futuro calciatore. Anche se spesso lo porto a pedalare. Nella sua testa però c’è il pallone, è milanista come suo padre. A volte lo porto allo stadio a vedere il Milan, e spesso in bicicletta andiamo a Milanello con i suoi amici a vedere i calciatori che escono dopo l’allenamento. Il mio sogno è vederlo in Serie B con la maglia del Varese.

 

- Il calcio passa un momento di crisi, ma non sembra che il ciclismo se la passi molto meglio.

Anche nel ciclismo c’è una fuga di sponsor che è a dir poco drammatica. Mi piacerebbe lanciare un appello agli sponsor per investire nel ciclismo, c’è veramente bisogno. Le squadre costano, non è un impegno semplice mantenere corridori, strutture, staff medico e tecnico, gestire trasferte e ritiri.

 

- Intanto si avvicinano i Mondiali di Ponferrada, un giudizio sull’Italia di Cassani ?

Davide ha più di quarant’anni di esperienza nel ciclismo, è maniacale e vuole approfondire ogni singolo dettaglio. Anche quando era telecronista, spesso in partenza avvicinava i corridori per fare domande tecniche, sui rapporti o sui materiali, sull’alimentazione. Sa come impostare la corsa, non ha i Sagan o i Degenkolb, quindi la deve preparare in modo da far venire la febbre agli altri.

 

- Per chiudere,ci racconti il suo Alfredo Martini.

Era un personaggio enorme, anche nei momenti più bui del ciclismo sapeva rallegrare la gente. Non era mai distruttivo, trovava sempre il lato positivo. Era un magnete d’attenzione, quando parlava lui, in platea c’era un silenzio tombale.

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!



08/09/2014
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